AvideceWopyBalab

C’est reparti pour la quête du Graal européen, à savoir la prestigieuse Ligue des champions. Dans cette première journée de la phase finale, on a vu beaucoup de choses, et on en a retenu quelques-unes pour ériger un baromètre non-exhaustif, de la MSN à Cavani, en passant par les victoires françaises.

Le Top 3

Favoris de la compétition, au même titre que le Real Madrid qui s’en est tiré de justesse dans ce qui devient le Fergie time made in Zizou, le FC Barcelone et le Bayern Munich étaient particulièrement attendus. Ils n’ont pas déçu, offrant un récital pour les fans de beau jeu. Avec une MSN réunie pour la première fois au coup d’envoi, le Barça a vite oublié sa déconvenue du week-end, en dépeçant le Celtic Glasgow, avec quelques bijoux à la clé (merci Iniesta et Suarez). Le Bayern a également impressionné par sa force collective, face à une formation de Rostov évidemment inférieure #favoris

Si Messi et Agüero ont fait mieux avec un triplé chacun, Milik a réussi à guider les siens vers la victoire sur la pelouse du Dynamo Kiev. Le Polonais volant, qui a également ouvert son compteur en championnat, s’adapte pour le moment très bien à son nouvel environnement. Mieux encore pour les fans de Naples, Higuain n’a pas marqué face à Séville #successeur

Dans des conditions difficiles, Monaco et Lyon ont réussi à s’imposer. L’ASM avait un déplacement difficile à gérer à Tottenham. Mais comme face au PSG ou à Villarreal, les Monégasques ont réussi à tirer leur épingle du jeu, même si la seconde période a été plus difficile. Les Lyonnais, privés de nombreux éléments, dont leur joyau Lacazette, ont perdu leur capitaine en cours de jeu. Cela ne les a pas empêchés de triompher face à Zagreb #cocorico

Le Flop 3

On n’aime pas accabler les arbitres, mais on se demande parfois à quoi sert celui censé regarder ce qu’il se passe dans la surface de réparationComment peut-on siffler contre l’Atlético Madrid un penalty sur une simulation aussi grotesque de Narsingh ? Heureusement qu’Oblak sauve la tentative du PSV, pour que l’histoire reste belle. Cela n’a en rien apaisé les débats d’un match houleux et peu agréable à suivre. C’est d’autant plus dommage que ces formations sont capables de proposer un tout autre visage #tension

Certains affirment que s’il avait eu la chance de grandir sous les ordres de Sir Alex Ferguson, Quaresma aurait connu une carrière similaire à celle de Ronaldo. On en doute un peu, surtout quand on voit le fantasque dribbleur du Besiktas agir comme mardi soir. Parmi ses faits d’armes, il y a notamment le fait de ne pas s’excuser après avoir envoyé (involontairement ?) Grimaldo au tapis, suite à un tir en pleine tête à bout portant. Mais à son impolitesse s’est surtout ajouté une grosse dose de nonchalance, avec ce dribble invraisemblable raté en tant que dernier défenseur. Du grand n’importe quoi qu’on n’aime déjà peu voir dans sa propre équipe en amateur, encore moins en Ligue des Champions. Le fait d’être sifflé par le public ne justifie pas ce comportement nuisible aux siens #craquage

C’est facile de lui tomber dessus, mais difficile de ne rien dire. Cavani a ceci de paradoxal qu’il réussit le plus dur, mais rate ce qui semble le plus simple. Ce but qu’il inscrit de la tête, c’est la classe mondiale, qu’il partage avec une poignée comme Ronaldo, Lewandowski ou Griezmann. Néanmoins, la frustration liée à sa maladresse est trop forte. Comme sur cet action où sa hargne et sa vitesse lui permet de devancer Koscielny, de passer Ospina, avant d’envoyer la balle à côté. Et ce n’est qu’une occasion ratée parmi tant d’autres pour un buteur qui doit se montrer plus tueur devant le but, pour justifier sa capacité à rester l’avant-centre d’une équipe qui vise la victoire finale en Ligue des champions. Qu’on ne l’appelle pas le matador pour rien #maladroit