AvideceWopyBalab

Corruption, dopage et autres méthodes plus insolites, le sport offre de nombreuses opportunités de tricher. Le livre L’art de la triche (So Foot, Marabout) rassemble 300 histoires, tous sports confondus.

Evidemment, le ballon rond y tient toute sa place avec des matchs truqués en Belgique pour des paris lucratifs en Chine, des arbitres achetés au Portugal, le Calciopoli… Qui se souvient par exemple que le fantasque gardien zimbabwéen Bruce Grobbelar (Liverpool et Souhampton notamment) laissait passer des ballons en échange de quelques billets dans les années 90 ? Le pire dans cette histoire, c’est que le bougre a raconté comment il a parfois échoué à truquer des matchs : « J’ai plongé du mauvais côté et ce putain de ballon a quand même heurté ma main ». La triche, c’est encore un autre gardien, le Chilien Rojas qui s’est blessé volontairement à l’aide d’un bistouri contre le Brésil en 90 pour faire croire qu’il avait été atteint par un fumigène…

Autre exemple avec le Brésilien Luiz Adriano (Shaktar) qui a marqué un but en manquant de fair-play alors que son équipe rendait le ballon à son advesaire danois en Ligue des Champions en 2012. Et tout le monde a aussi en tête le rajeunissement de jeunes africains à l’image du Nigérian Obafemi Martins qui aurait eux six ans de plus que son âge officiel. Plus proche de nous, le but français annulé contre le Koweït en 82, l’affaire VA-OM de 93 ou encore des matchs influencés avec une équipe ne désirant pas vraiment gagner (PSG contre Bordeaux en 99 pour faire barrage à Marseille) montrent que la triche est internationale. Même le Mondial 98 est « entaché » d’un tirage arrangé assurant pratiquement à la France et au Brésil de ne pas s’affronter avant la finale…

La liste est donc longue, et encore, elle ne prend ni en compte l’utilisation (ou non) de la VAR, ni les inégalités financières entre les clubs de foot qui empêchent toute équité au départ d’une compétition footballistique.