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Encore un guide sur la saison 2015/16 ? Oui, mais cette fois avec la pertinence et la touche humoristique des Cahiers du football.

Leicester, Platini, Zidane, Benzema, Aurier, Griezmann, Eder… on peut ne retenir que quelques noms de cette saison footballistique 2015/16. Mais pour ceux qui en veulent plus, voici venu le temps des livres qui en dressent le bilan. Pour les amateurs de « foot et d’eau fraîche« , le choix sera vite fait grâce aux Cahiers de la saison (Solar).

Sur la partie récit calendaire, avec un large zoom sur l’Euro 2016, la valeur ajoutée des Cahiers du foot n’est pas la plus frappante malgré quelques traits d’humour. Dans cet exercice basique et donc difficile, les auteurs ont le mérite de ne pas se focaliser que sur les résultats des matchs. On y retrouve (ou apprend) au contraire de nombreuses anecdotes croustillantes de la saison.

Autre plus-value de ce livre, les petites citations des forumeurs du site – avec le décalarama qui permet de relire les perles des acteurs du football – apportent beaucoup de fraîcheur. En plus, la mise en page est soignée, rendant cet almanach facile et agréable à lire (avec beaucoup de photos et autres vignettes).

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Les Cahiers du foot ne se résument cependant pas qu’à de l’humour, leurs lecteurs viennent aussi y puiser des analyses tactiques, des réflexions sur l’évolution de ce sport et autres analyses à contre-courant de l’overdose des news du mercato. Les véritables articles éparpillés tout au long du livre sont justement dans cet esprit. Très qualitatifs, on y retrouve les belles plumes des Cahiers. Extraits.

Platini, la chute dans le vide (Jérôme Latta) :

En quelques mois, l’ex-candidat idéal qui s’était habilement démarqué de son mentor pour incarner la réforme n’est plus apparu que comme le pur produit d’un système totalement discrédité.

Le Ballon d’Or, trophée surfait (Gilles Juan) :

Il faut accueillir avec un certain soulagement la hiérarchie des priorités de l’Argentin : cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas entendu une star annoncer que son but ultime était de remporter la Coupe du Monde plutôt que le FIFA Ballon d’Or.

Zidane, un banc au sommet (Julien Momont) :

Ces coups d’éclat lui ont permis d’asseoir sa crédibilité dans un costume d’entraîneur que l’on imaginait pas lui voir endosser.

Cruyff, total footballeur (Christophe Kuchly) :

Johan Cruyff est un champion, pas un mec bien. Il a le caractère dur, l’intransigeance du leader qui ne supporte pas que l’on s’oppose à lui.

On espère que la saison 2016/17 sera aussi riche pour que les Cahiers remettent ça.