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159 buts en 63 matchs, la saison de Monaco a été longue, prolifique et enthousiasmante. Un livre retrace le parcours monégasque.

Champions, une équipe dans la légende (Hugo Sport) est un roman photo pour garder en mémoire l'incroyable épopée monégasque. De la qualification en Ligue des Champions au titre en passant par l'incroyable parcours européen. On y retrouve pour chaque rencontre la feuille de matchs, un petit résumé et des photos.

On y lit aussi l'émotion du vice-président Vadim Vasilyev lors du match à Moscou car il était, comme son père, un grand supporter du CSKA… On n'oublie pas les remplaçants qui ont fait le job comme Carrillo, buteur à Bastia après 18 secondes de jeu. De nombreuses petites anecdotes viennent ainsi apporter un peu de valeur ajouter à ce livre-souvenir qui compile aussi les chiffres clés de la saison : Monaco a parcouru 45 000 km pour ses déplacements, l'ASM a gagné 18 matchs par plus de trois buts d'écart, Jemerson a été le joueur le plus utilisé (4717 minutes), etc.

Evidemment, on y retrouve les nombreuses corrections infligées par Monaco à ses adversaires, dont le 0-7 à Metz et celui contre Rennes, le 6-0 contre Nancy ou encore le 6-2 contre Montpellier qui a permis au phénomène d'ouvrir son compteur en L1 cette saison lors de la dixième journée. Les qualifications face à Manchester City et Dortmund sont évidemment de la partie, tout comme l'épisode du match de coupe de France lâché par Jardim face au PSG.

Brillante, la saison monégasque s'est aussi construite dans la difficulté. Qui se souvient que Monaco avait été balayée par Nice (4-0), que cette équipe avait arraché une égalisation précieuse contre Leverkusen grâce à un but incroyable de Kamil Klick ?

Petit plus sympathique, le gardien , un taulier du vestiaire, glisse un mot sur chaque joueur de l'effectif pour vanter ses qualités… et chambrer :

Morgan De Sanctis : Je l'appelle « Alors » car il dit toujours « alors » pour commencer ses phrases. Evidemment, il est comme tous les Italiens, il parle beaucoup. Il faut le voir avec Raggi, c'est le spectacle assuré !

Benjamin Mendy : Il faut lui acheter une montre ! Il est toujours en retard, je l'appelle « viens quand tu veux ».

: Il attaque tout le temps ! N'oublie pas de défendre de temps en temps Djib'.

Kamil Glick : Grosse tête ! Lui c'est XL, Valère c'est L !

: Je l'appelle souvent « Snapchat » car avec Mendy ils sont toujours dessus.

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