AvideceWopyBalab

Vous chercher un livre pour emmener à la plage cet été ? Vous aimez le foot ? La réponse s’appelle « Michel Platini, parlons football« .

Si vous êtes un fidèle lecteur de PKFoot, ce titre doit vous dire quelque chose car il s’agit d’une réédition d’un livre publié par Hugo&Cie.

Avec cette version poche par J’ai Lu (405 pages, 7,60 €), voici l’occasion de mieux comprendre la vision du foot selon le monstre sacré du foot français, président de l’UEFA et possible futur président de la FIFA. Pour ceux qui n’ont pas le courage de cliquer sur le lien de l’article précédent qui résume l’ouvrage avec des mots clés de A à Z, voici un avant goût avec l’avis de Michel Platini sur la FIFA et l’attribution du Mondial 2022 au Qatar :

Présidence de la FIFA. Que pense le président de l’UEFA du pouvoir de l’administration du football et notamment des hommes comme Joao Havelange et Joseph Blatter à la tête de la FIFA? « Présidentialisée à l’extrême, la concentration de tous les pouvoirs tourne toujours, plus ou moins, à l’absolutisme. Mais sans le pouvoir économique, un tel absolutisme n’aurait jamais vu le jour. Il se serait contenté de faire des moulinets. La poule aux œufs d’or de la Coupe du monde a établi l’autorité de la FIFA. Pour paraphraser Audiard : quand une administration pesant des millions de dollars parle, les administrations pesant trois francs six sous l’écoutent (…). La présidentialisation de la FIFA est née avec Havelange, et Blatter n’a fait que se couler dans les habits de son maître. (…) La FIFA est comme saisie du vertige de la gestion pour la gestion, de l’administration pour l’administration, de l’autorité pour l’autorité. Je crois que le champ de l’administration de la FIFA est à revoir ».

Qatar. Michel Platini défend l’organisation de la Coupe du monde 2022 en hiver au Qatar, mais il ne conteste pas formellement la tenue des matchs dans des stades fermés et climatisés : « L’air libre… De plus en plus de grands stades de par le monde s’équipent de toits qui les empêchent justement de prendre l’air pour mieux les empêcher de prendre l’eau. Se protégeant du soleil ou de l’eau, selon les régions du monde les ayant vu naître, les stades seront de plus en plus des serres artificielles ».