En 2011, la photographe et réalisatrice Catherine Cabrol a réalisé des portraits d’enfants non voyants et mal voyants à l’Institut des Jeunes Aveugles de Bamako (IJA), une école d’éducation spécialisée dépendant de l’Union Malienne des Aveugles (UMAV).
Catherine est aussi la présidente de Libre Vue, une association qui vient promouvoir les actions humanitaires, éducatives et sociales à travers la photographie. Le projet s’est rapproché du football quand la photographe a décidé de vendre ces clichés pour financer une initiation au Cécifoot pour ces enfants du Mali. Dès l’année suivante, et avec l’aide de fondations, un terrain de Cécifoot est même construit dans l’enceinte de l’UMAV. En 2013, une « maison de vie » est créée à proximité du terrain.
Malgré leurs handicaps et des conditions de vie précaires et difficiles, j’ai été touchée par la générosité de ces enfants lors des prises de vues, leur capacité d’engagement, leur vivacité d’esprit. Pour la première fois de ma vie de photographe, j’ai eu le sentiment de capter la beauté si particulière des êtres qui « voient » autrement et acceptent de se donner librement, en confiance.
Catherine Cabrol
Chaque semaine, environ 120 enfants aveugles et mal voyants, filles et garçons, sont concernés par ces activités.
