Daniel Alves, accusé de viol en 2022, est actuellement détenu dans une prison en Espagne depuis plusieurs mois. L’ancienne star du FC Barcelone risque une peine de 12 ans d’emprisonnement. Sa demande de libération conditionnelle a été rejetée.
Depuis plusieurs mois, Daniel Alves fait la une des faits divers en Espagne. L’ancien arrière droit est soupçonné d’avoir violé une jeune femme dans une discothèque à Barcelone et a été rapidement placé en détention dans la prison de Brians en attendant son procès.
À plusieurs reprises, le Brésilien a modifié sa version des faits. « La seule personne à qui je dois des excuses, c’est ma femme que j’ai épousée il y a huit ans. Si un responsable de la discothèque m’avait demandé d’attendre parce qu’une jeune femme prétendait que je l’avais agressée sexuellement, je ne serais pas rentré chez moi. La nuit même, je me suis rendu au commissariat pour éclaircir ce qui s’était passé », avait-il déclaré cet été.
Daniel Alves s’inspire-t-il de Prison Break ?
À plusieurs reprises, Daniel Alves a demandé une libération provisoire, qui lui a toujours été refusée par la justice espagnole. Apparemment, c’était une bonne décision car l’émission « Tarde AR » affirme, après avoir discuté avec l’un de ses compagnons de cellule, que le Brésilien avait prévu de s’évader vers son pays d’origine.
Attention : selon un compagnon de cellule, Daniel Alves s’échapperait au Brésil en cas de libération provisoire, selon la télévision pic.twitter.com/0IMJhPNYQO
— Notícias Paralelas (@NP__Oficial) 17 février 2024
L’ancien joueur du PSG aurait régulièrement évoqué son plan de profiter de sa libération provisoire pour retourner au Brésil. « C’est un témoignage révélateur, ce n’est pas la première fois que j’ai pu parler à quelqu’un depuis l’intérieur de la prison », a déclaré la journaliste à l’origine de ces révélations.
Le procureur en charge de l’affaire s’est également exprimé dans les colonnes de Marca. « Nous insistons sur le fait que le Brésil n’a pas d’accord d’extradition. Maintenant qu’il se rapproche d’une éventuelle condamnation, le risque de fuite est beaucoup plus élevé pour nous. » Daniel Michael Scofield Alves.
