Après la controverse entourant les chants homophobes entendus lors du Clasico, le Paris Saint-Germain est de nouveau au centre de l’attention médiatique, mais pas pour de bonnes raisons. Cette fois-ci, ce sont les équipes de sécurité du Parc des Princes qui sont accusées.
C’est une polémique dont le Paris Saint-Germain se serait certainement passé. Le champion de France en titre a connu une semaine médiatique difficile. Certains supporters ont scandé des chants décrits comme homophobes lors du match contre l’OM (4-0). La non-réaction du club parisien a provoqué la colère de nombreux défenseurs de la cause LGBT+.
Ce dimanche soir, ce sont les équipes de sécurité du Paris Saint-Germain qui ont attiré l’attention des journalistes. Tout s’est passé lors du match de D1 Arkema entre les équipes féminines du PSG et de l’Olympique Lyonnais. Si Lyon a remporté les trois points, une scène s’est déroulée dans une tribune du Parc et a suscité des réactions sur les réseaux sociaux ces dernières heures.
Pendant le match, des militantes du collectif « Les Dégommeuses » ont déployé une banderole en soutien à Jennifer Hermoso et Kadidiatou Diani, deux joueuses victimes d’agressions sexuelles. La première a déposé plainte après avoir été victime d’un baiser forcé de la part de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football.
PSG : Une banderole féministe au cœur de la polémique
L’intervention de ces militantes n’a visiblement pas plu au service de sécurité du Parc des Princes qui est intervenu immédiatement. Selon des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, le service d’ordre aurait tenté de retirer violemment la banderole, ce qui a provoqué une bousculade.
« Jenni, Kadi, on vous croit. #SeAcabo« .
Pendant #PSGOL, les Dégos ont déployé une banderole en soutien à toutes les joueuses qui subissent sexisme et agressions par leurs encadrants. Et se sont fait malmener par le service d’ordre du Parc pic.twitter.com/ttM3gfsBfy— Les Dégommeuses (@LesDegommeuses) October 1, 2023
Présente sur place, Alice Coffin, militante féministe, a vivement critiqué l’intervention du service de sécurité du Parc des Princes. « Il y a une tolérance, voire une bienveillance, pour des chants ou des banderoles sexistes, homophobes, racistes, et quand nous venons déployer une banderole visant à lutter contre les agressions sexuelles, nous sommes traitées de manière aussi violente », a déclaré la conseillère municipale EELV lors d’une interview avec BFM Paris.