En pleine polémique médiatique autour de l’avenir de Kylian Mbappé, Luis Enrique était très attendu lors de sa conférence de presse ce vendredi.
Visiblement agacé par les nombreuses interrogations concernant l’attaquant du Paris Saint-Germain, l’entraîneur espagnol a été relancé de manière plus subtile sur l’atmosphère au sein de l’équipe. “C’est l’ambiance habituelle à l’entraînement avant un match. Rien de particulier.”, a déclaré Luis Enrique.
Le coach Luis Enrique a tenu une conférence de presse ce vendredi avant le déplacement du PSG à Nantes. Extraits. #FCNPSG I #Ligue1
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) 16 février 2024
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“Les rumeurs sont constantes”
Luis Enrique a été ensuite interrogé sur les éventuelles tensions dans les semaines à venir. “Non, il faut avoir du caractère pour être ici. Les rumeurs autour du club, les critiques, les éloges, les polémiques… C’est constant. Celui qui n’aime pas ça ne peut pas être là”, a-t-il assuré. En réalité, bien que le vestiaire reste concentré sur les prochains défis du club, les rumeurs concernant le départ prochain de Kylian Mbappé ne sont pas idéales pour maintenir la sérénité du groupe. Seul un bon parcours du PSG en Ligue des Champions pourrait recentrer l’attention sur cet objectif plutôt que sur le destin du capitaine de l’équipe de France.
Un projet à repenser
Lors de la prolongation de la star en 2022, le PSG avait clairement pour ambition de construire un projet autour du joueur international français. Cela s’est notamment concrétisé l’été dernier avec les départs de Lionel Messi et Neymar et les arrivées de plusieurs joueurs internationaux, réputés proches de Mbappé, tels que Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani. Ce projet doit maintenant être repensé, mais Luis Enrique affiche une certaine sérénité, du moins en apparence. “Est-ce que nous travaillons sur l’avenir du club ? Nous travaillons chaque jour avec mon staff et la direction sportive sur le présent et le futur, sur l’objectif immédiat de l’effectif. C’est ce que nous faisons tout au long de la saison”, a-t-il conclu.
