Ce week-end, le Classique a été un match difficile pour l’Olympique de Marseille, qui a subi une lourde défaite face au Paris Saint-Germain au Parc des Princes (4-0).
Alors que Pablo Longoria a annoncé la signature de Gennaro Gattuso, qui a d’ailleurs été présenté à la presse ce jeudi, la défaite de l’OM semble presque lointaine, avec toutes les actualités qui touchent la ville de Marseille ces dernières heures. Lors de sa conférence de presse, l’entraîneur italien est revenu sur cette défaite face au champion de France en titre : « J’ai vu le match. Le PSG est actuellement une équipe invincible. J’ai apprécié l’état d’esprit des quatre défenseurs et des milieux de terrain. Le score aurait pu être encore plus lourd, cela aurait pu finir à 10 ou 11 à zéro.«
Si « Rino » était concentré sur le terrain, les politiques, en particulier la ministre des Sports Amélie Oudea-Castéra, étaient davantage perturbés par ce qui se passait dans les tribunes dimanche, notamment les chants homophobes entonnés par une partie du public parisien.
Une plus grande fermeté face aux chants homophobes ?
Pour l’ancienne joueuse de tennis professionnelle, le match aurait dû être arrêté : « Oui, nous aurions dû arrêter ce match. Je pense que ces protocoles d’arrêt des matchs en cas de chants homophobes, en cas d’incitation à la haine, car c’est bien de cela qu’il s’agit, sont nécessaires. Cela a été fait par le passé, en 2018 et 2019, mais cela se fait beaucoup moins depuis un certain temps.«
Le match #PSGOM aurait-il dû être arrêté après les chants homophobes entonnés au Parc des Princes
La ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra répond pic.twitter.com/Fq45XZ6lG2
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 28, 2023
Et la ministre ajoute : « Je pense que c’est l’un des éléments qui doit être pris en compte sur le terrain pour que la situation change. De la même manière que nous avons fait évoluer notre législation, et de la même manière que nous encourageons les instances à assumer leurs responsabilités, y compris les associations de supporters, pour qu’elles nous aident dans cette direction. J’aurai des échanges avec certaines de ces associations dès lundi prochain pour continuer à réfléchir ensemble à tout ce que nous devons mettre en place pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. » L’État a du travail devant lui.