Dans son livre Gagner, c’est si simple, Massimliano Allegri dévoile sa vision du foot à travers 32 règles de coaching. Oubliez Klopp, Guardiola, Mourinho, Bielsa… voici Massimliano Allegri qui livre ses 32 règles de coaching dans son livre Gagner, c’est si simple.
Massimiliano Allegri livre sa vision du métier d’entraîneur en citant quelques exemples de sa carrière, mais ce livre s’intéresse plus à sa façon de concevoir le foot qu’à une forme de biographie déguisée. Bien sûr, ces souvenirs sur des matchs et des joueurs entraînés apportent du concret et illustrent ses propos, mais le coach italien livre surtout un exercice théorique intéressant pour les jeunes entraîneurs :
– Avoir des joueurs capables de penser : « on élève des poulets en batterie qui ne savent pas penser et ne reconnaissent pas les situations ».
– Faire le contraire de l’adversaire et savoir que « le football n’est pas une science exacte »,
– Jouer simplement : « Ceux qui sont moins doués finissent par multiplier les touches de balle, les gestes personnels qui nuisent au résultat ».
– Gagner la confiance des joueurs « en faisant preuve d’empathie, d’authenticité et de méthode ».
– Du plaisir dans la formation des jeunes : » Pour cultiver le talent, il faut permettre aux jeunes de s’exprimer librement. Avant 14 ans, les éducateurs ne doivent pas enfermer cette joie dans un objectif de victoire ».
– L’importance du collectif : « Le concept fondamental est celui d’équipe car le pressing et surtout la possession de balle qui en résulte sont impossibles si certains joueurs s’extraient du mécanisme collectif ».
– Le choix du staff : » Choisir des hommes meilleurs qu’on ne l’est soi-même dans chaque domaine. Tout vouloir garder sous contrôle est contre-productif. Déléguer est un geste essentiel ».
– Le rôle de chacun : » Dans une équipe, chacun doit se rendre utile et faire ce qu’il sait faire ».
Au-delà de la philosophie footballistique d’Allegri décrite dans chacune des 32 règles, quelques citations de personnages du foot sur lui, ou de lui sur eux, aèrent un peu le livre. Elles sont globalement hagiographiques mais ont l’avantage de montrer le paysage du foot italien contemporain d’Allegri.
Le coach se montre par exemple élogieux pour Mandzukic par son abnégation, mais celui à qui il dédie un chapitre entier est Cristiano Ronaldo : « Ronaldo est un exemple pour quiconque veut être footballeur. Il a haussé le niveau de professionnalisme déjà élevé de la Juventus. Il se met au service de l’équipe avec beaucoup d’humilité ».
Pour les fans du PSG, on peut notamment trouver une citation de Leonardo qui en dit long sur la possibilité de voir un joueur Allegri remplacer Tuchel : « Mourinho, Guardiola et Ancelotti sont des entraîneurs fantastiques, mais pas supérieurs à Allegri en ce moment, par la qualité et la modernité ».
