AvideceWopyBalab

Comme chaque week-end, la VAR a fait parler d’elle. On voit qu’elle ne résout rien, ou du moins qu’elle ne résout pas tout, mais il ne sert à rien de revenir sur son existence. La VAR est là, faisons avec. Cette assistance vidéo déclenche un torrent de polémiques à base de ralentis et de captures d’écran, mais aussi en raison des vociférations des acteurs du foot. Prenons le cas du match entre Reims et Lille où le président rémois et le coach lillois en arrivent à se plaindre tous deux des décisions arbitrales.
Et pourtant, Christophe Galtier a tort de reprocher le but rémois, même si Oudin était hors-jeu d’un poil de cul, ce doute doit bénéficier au buteur. Le hors-jeu n’est pas fait pour être jugé au millimètre mais pour empêcher un attaquant de prendre un avantage conséquent sur la défense.
Et pourtant, Jean-Pïerre Caillot a tort de hurler au scandale suite au ballon touché de la main par Soumaoro en fin de match. Avant, on parlait de main volontaire ou non, qui empêchait un but ou non… aujourd’hui, on voudrait siffler des pénos pour chaque situation – qui n’est même pas une occasion de but – où un défenseur aurait le malheur de ne pas être manchot.
Au final, ce match montre bien qu’il faudrait que les acteurs comme les suiveurs du foot gagneraient à faire preuve de mesure dans leur réaction. Certaines décisions étant soumises à interprétation peuvent se siffler dans un sens ou dans l’autre, sans forcément qu’il y ait un scandale, voire un complot. Et d’ailleurs, ce Reims-Lille va aussi dans le sens de la légende urbaine qui veut que les cas litigieux s’équilibrent sur une saison. Un partout balle au centre.
A défaut de supprimer la VAR ou de toujours pouvoir interpréter la décision dans notre sens, nous pouvons au moins maîtriser notre façon de réagir suite à son utilisation, en pensant d’abord à l’esprit du jeu plutôt qu’à l’application stupide d’un règlement.