AvideceWopyBalab

La patience des entraineurs de Ligue 1 a ses limites. Usés de devoir parfois justifier le spectacle insipide offert par certains joueurs, dont l’habilité technique n’est pas sans rappeler l’élégance de quelques palmipèdes, les voilà qui attaquent les pelouses. De là à se demander si c’est l’environnement naturel qui s’adapte à sa faune, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchirons toutefois pas. Il n’en demeure pas moins qu’il existe un lien étroit entre le monde du football et l’environnement.

Tout d’abord, il faut noter une solidarité sans faille pour le monde rural. Sans être de mauvaise foi, on peut aisément reconnaître de nos yeux de passionnés que les pelouses de Bordeaux ou de Bastia sont d’une qualité équivalente à un « champ de patate ». Pas de quoi s’étonner alors, si nos chers « pousseurs de citrouilles » aient bien des difficultés à se mouvoir sur de tels terrains. Rien de surprenant encore à ce que certains « aient la charrue », bien du mal à « planter » et n’hésitent pas « à mettre du bois ». Trêve de métaphores agricoles.

Aussi, et malgré ses pelouses en mal d’amour, la Ligue 1 reste un championnat plus « green que jamais ». Alors que le recyclage s’impose peu à peu dans les ménages français et demeure, pour la plupart d’entre nous, plus un calvaire qu’un véritable élan citoyen, la Ligue le pratique depuis belle lurette. Combien de joueurs en bout de course, d’entraineurs hors-jeu ont connu une seconde jeunesse dans l’Hexagone ?

Alors, malgré l’état calamiteux de certains petits gazons, avec notre démarche écolo, on est loin d’être des « chèvres ».