AvideceWopyBalab

Fiancée de longue date à l’Olympique Lyonnais au milieu des années 2000, on pensait la Ligue 1 définitivement casée avec le PSG depuis 2011. Il fallait voir les termes du contrat : une vie de couple pénarde, sans effusion, mais avec un contrat de mariage juteux et terriblement attractif. On te comprend, belle indolente, toi alors ballotée entre quatre vainqueurs pas forcément reluisants, d’avoir céder à cet appel du pied.

Cette saison, pourtant, voilà la belle qui tente de se défaire des liens qataris et de se faire la malle avec un autre. Et, c’est tant mieux. Si l’on s’inquiète de la qualité du spectacle et de la désertification des tribunes, le règne du club de la capitale n’y est sûrement pas étranger. Alors, certes, on m’opposera que la présence des Cavani ou autres Di Maria ravissent certains… Pour autant, a-t-on autant envie de suivre X journées quand on connaît, à l’avance, l’issue du championnat ? La « glorieuse incertitude du sport » théorisée par Wladimir Andreef, constitue le nerf de la guerre : elle est celle qui génèrera la tension dramatique supposée attirer les spectateurs ET les investisseurs. À terme, l’absence d’incertitude rendrait ce championnat las et vain…

Mais aujourd’hui, Paris semble quelque lassée de cette monotone vie de couple, accaparée par une autre, plus en adéquation avec son standing… Alors qu’elle subit les insistantes flatteries de deux nouveaux courtisans sudistes, notre Ligue 1 serait elle redevenue un cœur à prendre ?  On ne saurait trop pousser la douce à l’adultère : tu es libre, jeune fille, va donc retrouver une seconde jeunesse dans les flots azuréens !