AvideceWopyBalab

Pour une fois, Didier Deschamps s’est trompé. Dans sa composition, dans sa tactique, voire dans son coaching, le sélectionneur a été dans le dur, comme son équipe en panne d’inspiration et brouillonne dans son animation (in)offensive. Après deux matchs, les Bleus verront les huitièmes de finales de leur Euro, mais ils ont plus de doutes que de certitudes. La seule bonne nouvelle, c’est la force mentale d’une équipe qui ne lâche rien et continue à croire en son destin, jusqu’au bout. Comme un symbole de cette rage de vaincre, c’est le revenant Adil Rami qui s’est permis un centre depuis l’aile droite pour servir Antoine Griezmann, décidément plus à l’aise en pointe que dans le couloir, et qui a prouvé qu’il ne fallait pas l’enterrer aussi vite. On peut en conclure qu’on a la chance du futur champion ou que la bonne étoile brille toujours au-dessus de la tête de DD. Il faut probablement y voir aussi le cœur d’une équipe qui joue à la maison, avec le soutien de son public qui la pousse à vaincre, même quand elle balbutie son football. Face à la Roumanie et l’Albanie, cette réussite tardive a suffi mais il faudra faire mieux contre des adversaires bien plus redoutables. Les encouragements du public français méritent que les Bleus honorent leur rang et fassent moins stresser leurs supporters.