AvideceWopyBalab

Un vent de Breizh est venu souffler les ambitions lyonnaises. Et ça fait marrer tout le monde.  Dés que l’ancien cyborg rhodanien commence à déconner, c’est une bonne partie du football et des rageux du dimanche (pas d’esclandre, j’en fait partie) qui se gaussent. Pourquoi ?

Trait d’union de cette rancœur tenace : l’ultra président Jean-Michel Aulas. Du détonnant président, grand timonier du football français des années 2000, au déconnant président, il n’y a qu’une décennie (qui a paru aussi longue qu’une série de victoires de Jean Marc Furlan) . Jean Mimi et les réseaux sociaux, Jean Mimi et l’arbitrage, Jean Mimi et Twitter, Jean Mimi et St Etienne, Jean Mimi et le PSG, Jean Mimi vs ses anciens entraineurs … Celui qui aura la bonne idée de se lancer dans l’édition des aventures du baron devrait avoir de quoi faire une bonne grosse vingtaine de tomes dans le style Pervers Pépère. Surtout qu’à 68 ans, il est pas prêt de lâcher la barre du vaisseau rhodanien. Bref, il a fatigué tout le monde, à commencer par l’auteur de ses lignes, aussi épuisé que les filières de recrutement du Stade Rennais….

Au rayon des doléances, on est encore chafouin quand on évoque ce règne sans partage durant une quasi décennie (2002 à 2007). Faut dire que voir l’OL se goinfrer des meilleurs plats dans les pauvres gamelles de Ligue 1 (hommage à nos amis lillois) et glaner toute les étoiles du Michelin, c’était devenu le grand feuilleton de l’été.  L’effectif actuel porte également sa part de responsabilité. Passés les sémillants Matthieu Valbuena ou Rachid Guezzal, il faut désormais se coltiner le très mesuré  Anthony Lopes – lui-même toujours flanqué, jusqu’à il a peu, de son zen master Joël Bats, les souriants Memphis Depays et Nabil Fékir, l’altruiste Mariano…

Enfin voilà, malgré un système économique ayant fait ses preuves, d’habiles mercatos, un centre de formation en forme de poule aux oeufs d’or, un stade ultra moderne, un soutien local indéfectible…. Ça ne prend pas ailleurs que sur les berges du Rhone. Une arrogance revendiquée, une excessive tendance à l’auto-satisfaction, une modestie aussi large que le palmarès de Sedan altèrent quelque peu le magnifique trône sur lesquels les Gones pensent être encore assis… Allez les gars, souriez un peu quoi.