Petit bras, suffisant, pas motivé, nonchalant… De nombreux qualificatifs négatifs ont pu s’appliquer lors des premières saisons du PSG sous l’ère qatarie. Meilleure équipe sur le papier, les Parisiens ont rarement impressionné sur le terrain. Suffisant pour l’emporter mais pas pour apporter le spectacle et la manière attendue chez un cador européen.
Jusqu’à cette saison 2015-2016, véritable révélation pour Laurent Blanc et ses hommes. Bon, avec 77 buts en 30 matchs, ce n’est pas encore aussi flamboyant que le Real et le Barça (83 et 84 buts avec un match de moins) mais c’est du niveau du Bayern (64 buts en 26 matchs). Sachant qu’il faut admettre qu’il est plus difficile de marquer dans une Ligue 1 réputée pour sa frilosité, le PSG a enfin passé la vitesse supérieure en arrêtant de gérer ses matchs et en écrasant plus régulièrement ses adversaires. Bref, l’obtention du titre par un 0-9 à Troyes symbolise bien la nouvelle dimension prise par Paris. On pourra toujours débattre des moyens financier du Qatar et du réel bénéfice pour le reste du championnat mais, au moins, avec ce PSG, on en a enfin pour notre argent.
