AvideceWopyBalab

Devant, Ronaldo, Nani, Quaresma. Comment un tel trio peut-il ne pas suffire pour créer une animation offensive performante ? Au milieu, Renato Sanches, Moutinho, WIlliam Carvalho, Raphael Guerreiro… Sur le papier, cette équipe portugaise a évidemment du talent mais comment peut-elle se contenter de ne pas gagner un seul match dans le temps réglementaire ? Si l’abnégation est une vertu à saluer, on attend beaucoup plus d’un tel effectif qui s’est qualifié en demi-finale de l’Euro sans réellement dominer son sujet. En football, seul le résultat compte mais la chance ne peut pas toujours sourire à une équipe aussi laborieuse, si ? A leur décharge, le même commentaire aurait pratiquement pu s’appliquer aussi en cas de qualification polonaise (même si cette sélection dispose de moins de talents individuels). Cela vaut aussi pour les Gallois qui rencontrent les Belges ce vendredi soir, des Diables rouges qui n’ont d’ailleurs séduit que lors de leur huitièmes de finale face à la Hongrie. Avec tout le respect qu’on lui doit et l’admiration que l’on peut avoir devant sa combativité, la sentence est la même pour l’Islande, tandis que la France fait à peine mieux que le Portugal grâce à une insolente réussite en fin de rencontre. Bref, à l’exception du duel entre des Italiens séduisants et des Allemands qui montent en puissance, cette compétition est à l’image de la croissance européenne : molle.