Après un feuilleton de plus de 6 mois, le Néerlandais Virgil Van Dijk va signer chez les Reds de Liverpool pour un montant de 84 millions d’euros. Le joueur devient ainsi le défenseur le plus cher de l’histoire. Il succède à Benjamin Mendy, arrivé cet été à Manchester City. Les Skyblues étaient d’ailleurs eux aussi sur la piste de Van Dijk.
Un transfert qui fait donc beaucoup parler. Après de longues négociations, Liverpool a cédé au prix demandé par Southampton. Cependant, cela montre une ambition retrouvée du côté d’Anfield. Les cadors offensifs détenus par les Reds en font l’une des équipes les plus agréables à regarder cette saison. Un constat nuancé par une fébrilité défensive indigne d’un candidat au titre (6ème défense du championnat). Cette saison, Burnley a encaissé six buts de moins que Liverpool. Manchester City, onze.
La tâche est grande, donc, pour le jeune Néerlandais (26 ans). Attendu comme le patron de la défense, le nouveau numéro 4 devra apporter de la sérénité, là où les protégés de Jurgen Klopp balançaient parfois trop rapidement, notamment en fin de match. Si le montant du transfert alimentera les discussions de comptoir pendant quelques temps, Liverpool prend enfin conscience de la réalité du marché. Si le club est qualifié « d’historique » ou encore de « beau club », l’équipe de la Mersey est surtout un club qui ne gagne plus. Plus depuis 2012 et une triste Coupe de la Ligue. Pour attirer des joueurs du calibre de Van Dijk, Liverpool doit payer. Et cher. Plus cher peut-être que d’autres clubs ayant un attrait plus important capable de pousser les joueurs au clash pour les rejoindre.
Afin de redevenir un candidat au titre, le vrai challenge sera de garder les pépites comme Firmino, Salah et Mané assez longtemps pour réinstaller l’image d’une équipe qui gagne. Un véritable test pour la direction du club.
