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Sébastien : laissons Zlatan jouer son rôle de pivot

Si Zlatan n’a pas effectué sa meilleure prestation sur le front de l’attaque parisienne, son travail de repli est indispensable pour la réussite de l’équipe. Laurent Blanc demande à ses attaquants de décrocher pour porter le ballon de la défense à l’attaque, sans jamais sauter de lignes. Cavani le fait un peu mieux compte-tenu de son âge, mais Zlatan possède encore cette aisance technique et son gabarit pour se positionner comme un pivot précieux pour des ailliers rapides, Di Maria en premier. Seul cas où cela marche un peu moins : quand le PSG ne contrôle pas le ballon, s’appuyant sur des contre-attaques rapides. A ce moment-là, Zlatan s’oblige à décrocher encore plus et compter sur des attaquants de profondeur.

Stanislas : Zlatan est-il encore grand ?

N’en déplaise à Squillaci, Zlatan Ibrahimovic est un grand joueur. Toutefois, est-il encore suffisamment grand pour Paris ? Il est permis d’en douter tant son positionnement complique la tactique de Laurent Blanc. Il est le buteur mais ne joue pas en pointe, sans être un véritable meneur de jeu… En vampirisant l’attaque parisienne, l’orgueilleux suédois la parasite. Il pénalise Cavani, qui a pourtant prouvé qu’il savait planter des buts si on lui fait confiance en tant que buteur. Il prive l’équipe parisienne de la classe de Javier Pastore, le meneur argentin qui a, lui, prouvé sa capacité à élever son niveau lors des grands rendez-vous. En sacrifiant Zlatan et en alignant un trident sud-américain Pastore Di Maria Cavani, Paris gagnerait en complémentarité et en efficacité.