AvideceWopyBalab

Malgré les qualifications de Dortmund et du Real Madrid, il est difficile de penser à autre chose que l’invraisemblable déroute parisienne à Barcelone. Car la claque reçue par Arsenal face au Bayern Munich, elle, ne surprend personne.

Le top 3

Ceux qui disent que le Barça doit sa qualification à l’arbitre n’ont rien compris. Si les Catalans ont réussi leur remontada, avec en prime le but du 3-1 de Cavani qui les condamne à marquer 3 fois, c’est surtout grâce à leur détermination et leur engagement, parfois mal maitrisé d’ailleurs, comme lorsque Neymar fauche assez gratuitement Marquinhos. Quoi qu’il en soit, cette rage de vaincre a complètement tétanisé le PSG. Les Blaugranas ont cru en leur chance même dans le temps additionnel, habités comme pouvaient l’être les joueurs coachés par Sir Alex Ferguson. Et ce n’est pas le moindre des compliments #mental

Critiqué pour sa performance catastrophique au match aller, Aubameyang s’est bien repris pour venir à bout du Benfica Lisbonne. Auteur d’un triplé, le Gabonais, bien épaulé par un Dembélé toujours aussi magique, a surtout eu moins de déchets que ces dernières semaines, réalisant une performance plus en phase avec ses standards, lui qui est devenu au fil du temps un des attaquants qui dispose du meilleur ratio buts/tirs tentés #champion

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Il est défenseur, et pourtant, il marque encore et encore. Dans un public napolitain bouillant, Sergio Ramos a rassuré les siens en marquant par 2 fois sur corner. C’est son arme offensive principale, tout le monde le sait, mais personne n’arrive à entraver sa course. Un peu comme Robben et sa spéciale, l’Andalou ne change pas une méthode qui a fait ses preuves, et continue à fonctionner #leader

Le flop 3

Le PSG a montré à la face de l’Europe son caractère ambivalent, capable du meilleur comme du pire. Au Camp Nou, les Parisiens ont été fébriles, ont refusé de se battre et n’ont cessé de subir. Et le pire est que même avec cet état d’esprit défaillant, cela aurait pu passer si Cavani (le seul au niveau) ou Di Maria avaient su mettre la balle du 3-2. Mais entre l’incapacité de la défense à se montrer solide, un Trapp aux fraises et un milieu hors-sujet, il n’y avait de toute façon pas grand-chose à espérer. Contrairement à ce qu’on pouvait penser au match aller, Paris n’est pas encore au niveau des gros bras européens que sont le Bayern Munich, le Real Madrid, la Juventus, l’Atlético Madrid et bien sûr le Barça #lacunes

Demander le départ de Wenger, c’est un peu comme dire à la personne qui nous a fait naitre qu’on ne veut plus lui parler. Avant l’Alsacien, Arsenal n’a jamais été une place forte du football européen. Alors certes, certains de ses choix sont discutables, comme l’utilisation parcimonieuse de Lucas Perez, mais n’oublions pas que le club est géré comme une entreprise, dont l’importance est de faire de l’argent, via notamment les droits TV, la billetterie, et la qualification pour la Ligue des champions. Si on ne donne pas les moyens à Wenger de renforcer correctement son équipe, il ne pourra rien faire. La déroute contre le Bayern Munich, quand on regarde les 2 équipes, est logique. Quel Gunner serait titulaire en Bavière ? #impuissant

Il n’est évidemment pas pertinent de pointer du doigt un seul joueur dans ce naufrage parisien, qui s’est terminé sur un score de tennis. Mais puisqu’il est considéré comme un des meilleurs du monde à son poste, et qu’il porte le brassard de capitaine, on a quand même envie de déplorer le manque de leadership de Thiago Silva dans une situation pareille. Avec son vécu au plus haut niveau, et son importance dans le groupe, matérialisée par son brassard de capitaine, il aurait dû être le paratonnerre qui empêche les siens de paniquer. Au lieu de ça, il n’a fait que balancer le ballon, comme paniqué par l’enjeu. Tout l’inverse d’un Ramos qui se sublime dans les grandes occasions #carence

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