AvideceWopyBalab

Apanage des jeunes joueurs, objet de détestation des anciens, aide à la préparation mentale, coup de communication… le casque audio, couronnant l’auguste crâne de nos jeunes joueurs, fait l’objet de nombreuses critiques.

Voici les 10 raisons pour lesquelles, toi, footballeur professionnel, à peine sorti de ton centre de formation, on ne te verra jamais sans ce sonore couvre-chef, garant de ton style et de ta future surdité :

  1. Parce que ça te permet de couvrir « Rires & Chansons », la station de radio préféré de Thierry, le chauffeur de bus.
  2. Pour éviter d’avoir à répondre aux sollicitations des trois tauliers de l’équipe, solidement harnachés au fond du bus, cherchant désespérément un ultime partenaire pour un « tarot » ou une « coinche ». #boloss
  3. Pour slalomer entre les journalistes. Et si seulement Geoffrey Jourdren et Jérémy Menez avaient subtilement usé de cette technique ?
  4. Pour t’éclipser face à l’indécrottable Olivier Tallaron et le polyglotte Laurent Paganelli, sûrement plus efficaces lors d’une vente à la criée que sur les bords d’un terrain de foot.
  5. Pour te mettre dans l’ambiance d’un match en écoutant les chants d’Anfield… avant de débuter ton échauffement au Moustoir sur un fond sonore de réclames pour lessive multi-doses.
  6. Parce qu’une chanson de Kaaris au volume maximum, ça permet un léger échauffement acoustique avant le discours de motivation de Fred Antonetti.
  7. Parce que t’as reçu 20 plaques pour les arborer fièrement et que toi, jusqu’au bout, t’es un professionnel.
  8. Pour avoir autant de classe que Kévin Garnett . Sauf que tu joues à Toulouse et à Nantes, et que tes propres supporters ne connaissent pas ton nom.
  9. Pour que personne ne sache que la seule personne capable de te motiver avant un match à Dijon, un samedi soir d’hiver, c’est Henry Dés.
  10. Parce que le plus important, c’est les trois points. Ca n’a rien à voir, mais on t’a dit de le répéter à coup sûr.
Dès le début de la saison, Coach Dupraz avait demandé à ses joueurs de Toulouse de ne plus porter de casque en descendant du bus, même au cou : « Moi aussi j’adore la musique, mais j’ai envie qu’ils vivent des émotions, nous explique le coach du TFC. Un enfant qui est avec son père et qui sollicite un autographe à un joueur, c’est un moment de partage, d’émotion. Le père est fier de voir que la promesse qu’il a faite à son fils, de lui obtenir un autographe, il a pu la tenir. Le gamin a du rêve plein les yeux. Et le joueur s’aperçoit qu’il est digne d’intérêt. C’est bénéfique pour tout le monde. »