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L’Argentine est sans doute l’une des terres de football les plus fournies en talent de toute l’Amérique du Sud, mais au-delà des stars que sont Léo Messi ou Kun Aguero, une équipe féminine a fait son arrivée dans un contexte des plus compliqués.

L’Amérique du Sud est un foyer du football. La notion de football total, de technique et de grigris en tout genre est littéralement devenue une marque de fabrique de cette partie du continent américain. Avec Marcelo Bielsa, Gonzalo Higuain, Ever Banega, Diego Maradona, ou Léo Messi, sa réputation n’a pas cessé de croître, suscitant l’intérêt de beaucoup de personnes qui ont découvert leur passion pour le ballon rond.

C’est dans la périphérie de Buenos Aires, dans la Villa 31, qu’une équipe féminine a vu le jour. Ce bidonville est l’un des plus importants et connus d’Argentine, notamment du fait qu’il est composé à 50% d’étrangers et qu’il abrite 15% de la population de la capitale d’Argentine. Le quotidien des habitants est rythmé par des coupures d’eau et d’électricité, un quotidien loin d’être facile. C’est pourtant dans ce contexte difficile que Monica Santino entraîne une équipe féminine de football fraîchement montée sur crampons. Le mardi et le jeudi, les filles de 7 à 17 ans se rendent à leur entraînement. Par l’intermédiaire de cette initiative, Monica Santino, ancienne joueuse de football et maman de deux filles, lutte contre des préjugés sévèrement ancrés dans la culture argentine, et espère changer la mentalité machiste présente dans son pays.

En 2017, la Fondation Avon (Argentine) l’a honorée dans le cadre de son prix annuel de femmes solidaires pour « l’utilisation de football comme outil permettant d’autonomiser les femmes de sa communauté ». Dans une courte vidéo (en espagnol) réalisée à l’occasion des trophées, vous pouvez découvrir un peu plus en détails la vie de cette équipe argentine féminine et féministe.

Ce projet est plein de valeurs louables, à l’instar de celui de la jeune équipe pakistanaise qui avait participé à la Coupe de Norvège.

(c) photo à la Une : Almagro Revista