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Ce lundi soir, la sélection ivoirienne, pays organisateur, a fait face à sa plus lourde défaite de tous les temps lors de la CAN contre la Guinée équatoriale (0-4). Les Éléphants dirigés par Jean-Louis Gasset sont en passe d’être éliminés.

Après une victoire inaugurale contre la Guinée-Bissau lors du premier match de la CAN (2-0), la Côte d’Ivoire a subi deux défaites consécutives, d’abord contre le Nigéria (0-1), puis une humiliation totale contre la Guinée équatoriale, dans un match où rien n’a souri aux coéquipiers de Seko Fofana.

Malgré leur domination, les Ivoiriens ont encaissé le premier but guinéen par Emilio Nsue juste avant la pause. Les joueurs de Jean-Louis Gasset ont tenté d’égaliser à deux reprises, mais la VAR a finalement refusé les deux buts pour hors-jeu. Les Éléphants ont ensuite sombré en deux minutes (73e et 75e), avant d’encaisser un quatrième but en fin de match.

“On appelle cela un scénario catastrophe”

Après la rencontre, un Jean-Louis Gasset particulièrement abattu s’est exprimé devant les micros. « Dans la vie, il y a des matches cauchemardesques », a déclaré l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux. « Nous encaissons un but à une minute de la mi-temps sur la seule occasion adverse. Nous avons dominé le jeu, nous avons eu des occasions, mais nous rentrons à la mi-temps avec un retard de 0-1. C’est déjà difficile. En seconde mi-temps, c’est le même scénario, nous sommes dominateurs, les occasions arrivent, les buts sont marqués puis refusés. On appelle cela un scénario catastrophe. Je ne pense pas que cela ait à voir avec l’état d’esprit. Quand je vois les joueurs pleurer dans le vestiaire, cela me fait mal. Nous avons essayé, nous avons tout donné, je pense. Quand vous avez un scénario comme celui-ci, presque un cauchemar, il n’y a pas grand-chose à dire ni à faire. »

Étant donné que les quatre meilleurs troisièmes se qualifient pour les huitièmes de finale, la Côte d’Ivoire n’est pas encore officiellement éliminée, mais un concours de circonstances extrêmement favorable serait nécessaire.