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On aurait pu parler du doublé de Lewandowski, qui trouve en plus 3 fois les montants, ou du prometteur Dembelé et de ses prises de balle pleine d’assurance. On pouvait aussi évoquer le football champagne proposé par Séville, Dortmund ou le Sporting. Mais comme un sélectionneur, on avait des choix à faire. Et on a craqué pour l’efficacité de Griezmann et la douceur d’Ozil.
Le top 3
Dans Avengers, Loki veut effrayer Iron Man en lui disant qu’il dispose d’une armée, ce à quoi le héros milliardaire répond qu’il a un Hulk. On ne sait pas qui veut intimider Simeone, mais l’Argentin pourra toujours rétorquer que Griezmann fait partie de son équipe. Bien sûr, le Français n’est pas le seul joueur en vue de l’effectif cette saison. Mais il a réalisé une belle performance face à Rostov en signant un super doublé. Cette facilité dans le dernier geste, si elle se peaufine évidemment, est un êu innée malgré tout. Sur ces 2 buts, Griezmann nous fait du Trezeguet #goleador
Giflé lors de sa visite au Camp Nou, Guardiola tient sa revanche en venant à bout du FC Barcelone avec Manchester City. Ce match a été un véritable régal, avec une démonstration catalane en première période, et une révolte anglaise en seconde période. S’il n’a pas marqué, Agüero a été énorme, tout comme De Bruyne, décisif sur un coup franc. C’est l’ensemble des acteurs qu’on remercie pour ce beau moment, c’est ça la Ligue des champions qu’on aime #spectacle
Marquer le but vainqueur dans les derniers instants du match, c’est toujours spécial. Le faire avec la manière, c’est encore mieux. On félicite donc Meunier, héros inattendu du PSG face à Bâle. Son petit pas de recul, la préparation minutieuse du geste, et ce fouetté de l’extérieur du pied, c’est sublime. Le Belge a eu de la réussite, et non de la chance, ce qui est très différent. De son côté, personne ne doute qu’il a fait exprès ou non : Ozil nous a offert contre Ludogerets un pur moment de magie, avec ce but venu d’ailleurs : sombrero sur le gardien et feinte de frappe pour éliminer 2 défenseurs. L’Allemand affiche un talent et une lucidité réservés aux vrais cracks #sauveurs
I could watch Ozil's goal for hours. pic.twitter.com/qMUjb3P3yT
— Michael Henshaw (@DarthHenshaw) November 2, 2016
Le flop 3
Pour la qualification au second tour, cela semble déjà très compromis pour le Dynamo Kiev, dernier de son groupe. La Ligue Europa semble également hors d’atteinte pour les Ukrainiens, défaits sur la pelouse de Benfica. Moares est le héros malheureux du match puisqu’il rate le penalty de l’égalisation, condamnant presque déjà son équipe à oublier toute ambition pour la troisième place #élimination
Lorsque Benzema inscrit le second but du Real Madrid, on voit déjà la bande de Zidane s’éclater sur la pelouse du Legia. Mais c’est bien Varsovie qui se distingue, avec 3 buts sur lesquels la défense espagnole brille par sa passivité. Heureusement que Kovacic sauve le match nul, mais personne n’est dupe : cette rencontre ne convainc personne #échec
On attend forcément beaucoup d’eux, quand on les voit martyriser les défenses de Ligue 1. S’il n’est évidemment pas facile de briller face à la Juventus, contre qui ce match nul reste un excellent résultat, Fékir et Lacazette ont globalement déçu, ne se procurant presque aucune occasion. Sur la balle de match, le meilleur buteur lyonnais voit Barzagli le contrer alors qu’il a de l’avance : son empressement contraste avec le sang-froid d’un Ozil la veille. Moins attendu, Ghezzal a enchainé les mauvais choix, même s’il a fait une passe décisive sur coup franc #déception
Ghezzal ce soir :
1 tirs, 1 non cadre
0 centre sur 4 réussis
0 duel gagné sur 2
1 corner sur 3 bien tiré
0 duel aerien gagne sur 4— Arthur (@ArthurTY69) November 2, 2016