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En attendant Noël, PKFoot vous propose de (re)découvrir un joueur par jour, selon le même principe que le calendrier de l'Avent. Avec ses 75 ‘cadeaux' déposés dans les cages adverses, mérite sa case dans le calendrier.

Débarqué de Vasco de Gama en 2001, Juninho est devenu une icône du championnat de France en l'espace de 8 saisons. Prince, maestro, magicien, légende. Les superlatifs pour le natif de Recife sont multiples et sont justifiés. Et pas seulement dans la capitale des Gaules.

« Un coup-franc à vingt mètres, c’est un penalty »

https://twitter.com/UEFAcom_fr/status/1066616291421765632?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1066616291421765632&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.pkfoot.com%2Fwp-admin%2Fpost.php%3Fpost%3D75364%26action%3Dedit

Quand vous pensez à Juninho, la première image qui vous vient est forcément celle d'un coup franc. À l'époque où la Champions League était encore diffusée en clair en France, Juninho a ensorcelé des millions de téléspectateurs avec ses coups de patte. Ses victimes ne sont pourtant pas des nouveaux-nés. Iker Casillas, , Oliver Kahn ou encore Fabien Barthez, tous sont restés impuissants. Un style particulier, une course d'élan millimétrée et travaillée avec à l'entraînement, un toucher de balle bien calculé, rien n'est laissé au hasard chez le brésilien.

« Juninho ne donne aucune indication, ni dans sa course d'élan, ni dans sa frappe, avec beaucoup de force en plus. », Grégory Coupet

 L’âme de l’OL des années 2000

Juninho était réputé pour ses coups de patte dévastateur certes, mais il ne faudrait pas oublier l'élégance et la classe de ce joueur. Véritable âme de l'équipe pendant son passage lyonnais, Juninho était un élément indéboulonnable des compos de Paul Le Guen, Gérard Houllier, Alain Perrin ou encore Claude Puel. Professionnel exemplaire, travailleur hors pair, Juni a suscité l'admiration de tous ses coéquipiers et coachs. Même si le brésilien était discret par moments, le talent et l'intelligence tactique du brésilien ont fait rayonner les collectifs lyonnais. Le danger pouvait venir de nulle part. À n'importe quel moment.

Juninho en Seleção, une énigme sans réponse

Si Juninho a marqué l'Histoire de l'OL, son histoire avec la sélection brésilienne ne semble pas achevée voire commencée. Malgré 40 sélections et 6 buts, Juninho n'a jamais vraiment réussi à s'imposer dans un groupe où une pléiade de stars lui bouchaient l'horizon — Rivaldo, Kaka ou Ronaldinho pour ne citer qu'eux. Débutée en 1999, son idylle avec la sélection prit fin un soir de juillet 2006 où un autre maestro mit un terme à la suprématie brésilienne.

Calendrier de l'Avant #8: Juninho, un magicien chez les Gones

Un seul maestro ce soir-là. Il est français. © Le Monde

Une fin de carrière en toute discrétion

Après des passages express au Qatar et à New-York chez les Red Bulls — où il a quand même pris le temps de claquer quelques coups francs —, Juninho a raccroché les crampons chez lui, à Vasco de Gama en 2014. Tranquillement et en toute discrétion. Annoncé avec insistance à l'OL où un poste de directeur sportif lui tend les bras, Juninho prend son temps. Une attente « insupportable » pour l'institution rouge et bleue, club comme supporters.

Sur le terrain, sa succession a suivi une trajectoire de montagnes russes. Après les belles promesses de , la catastrophe industrielle Yoann Gourcuff ou l'envol manqué de Clément Grenier, l'OL semble avoir enfin trouvé un successeur à son ex-prince des coups francs en la personne de .

https://twitter.com/OL__Plus/status/1066263161421090817

Si l'international espoir français a tout pour marcher dans les pas de Juninho, la légende ce dernier reste éternelle dans la capitale des Gaules. Le plus grand joueur de l'Histoire du club lyonnais, ni plus ni moins.