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Beau parleur et bon client pour les médias, Johan Cruyff aimait choisir ses mots pour décrire son talent, sa vision du foot et glisser quelques tacles. Morceaux choisis issus de la lecture de sa biographie écrite par Chérif Ghemmour et dont vous pouvez retrouver la chronique en cliquant sur ce lien.

Vitesse et vision de jeu : « On confond toujours la vitesse et la vision. J’entends souvent dire que je suis rapide. Je ne le suis pas tant que ça. Mais quand je commence à courir plus tôt que les autres, j’apparais alors comme plus rapide que je ne le suis ».

Ego : « Je ne fais presque jamais d’erreurs parce que j’ai beaucoup de mal à me tromper ».

Simplicité : « Le foot est un jeu simple, mais il est extrêmement difficile de jouer simplement ».

Son départ au Barça : « Au lieu que mes coéquipiers soient contents d’avoir avec eux un joueur de ma trempe, ils étaient jaloux. Puis arriva ce jour détestable, quand les autres joueurs votèrent ma destitution en tant que capitaine Quel moment terrible ce fut pour moi… J’ai encore du mal à croire à quel point les joueurs de l’Ajax furent stupides. Nous avions une équipe qui aurait pu gagner à nouveau d’autres Coupes des champions pendant des années ».

La défaite en finale du Mondial 74 contre la RFA : « On n’a pas remporté le titre, c’est vrai, mais dans la tête des gens, nous sommes les vainqueurs moraux. C’est le plus bel éloge qu’il puisse y avoir ».

Gérer un effectif limité : « Tu as inévitablement des moments dans la saison où tu te retrouves en sous-effectif. C’est une chance, pas un problème : tu as l’occasion de faire monter un jeune du centre de formation ! ».

Pep Guardiola, le fils spirituel : « Il pouvait voir et comprendre chaque positionnement sur le terrain. Quand j’ai remarqué son intelligence et sa bonne vision du jeu, ça a été la première indication qu’il allait devenir un bon joueur et qu’il pourrait devenir un grand entraîneur ».

Frank Rijkaard qu’il a fait signer pour entraîner le Barça : « On se connaît depuis longtemps. Il fait partie de la fondation Johan Cruyff. J’ai aussi joué avec lui, puis je l’ai entraîné, bref, je sais que c’est quelqu’un de très bien ».

La finale de la Coupe du Monde 2010 perdue 1-0 par les Pays-Bas contre l’Espagne : « J’ai pensé que mon pays n’abandonnerait jamais sa propre façon de jouer. Et je me suis trompé. Je n’ai pas envie de tous les pendre à la même corde, mais presque. Ils ne voulaient pas le ballon et malheureusement, ils ont joué moche… Ils ont proposé de l’anti-football ».

L’inimitié avec Louis Van Gaal : « Il recherche la froide victoire et a une façon de travailler militariste concernant ses options tactiques. Ce dont je ne veux pas. Je veux avant tout des individus qui pensent par eux-mêmes ».