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Le Brésil a réussi à battre le Mexique, tandis que la Belgique s’est défait d’un Japon héroïque.
Le football est si beau, mais aussi si cruel
L’incertitude du sport faisait que les supporters japonais espéraient, même sans complètement y croire face à une Belgique si supérieure. Après une première période fermée, l’entame du second acte, complètement folle, voyait les outsiders mener de deux unités. La beauté du football, le miracle en marche, une équipe vaillante : tout était fait pour qu’on puisse y croire réellement, de façon assez inattendue mais finalement si folle et belle. Un peu de réflexion aurait amené à se dire que les buts étaient arrivés trop tôt, qu’il y avait encore trop de temps pour que la Belgique se refasse la cerise. Mais on y a cru, et l’implacable vérité du football a ramené le Japon à une cruelle et terrible réalité, symbolisée par des joueurs nippons abattus au coup de sifflet final. Certains diront que le dernier corner était trop ambitieux, mais la supériorité physique de la Belgique aurait probablement fait la différence en prolongations. Pas de regret à avoir : les guerriers du Soleil Levant peuvent sortir la tête haute, en ayant fait rêver des millions de téléspectateurs. Merci messieurs.
Toujours triste de voir la déception d’une équipe investie, qui n’a jamais arrêté de jouer comme le Japon. Et bravo aux belges qui y ont cru jusqu’au bout.
Toujours un peu cruel le sport.
Câlins aux supporters japonais.
Bonne fête les belges !#BELJPN— RémynouLeChat (@RemynouLeChat) July 2, 2018
Ce qu’on a vu et retenu
- Mexique et Brésil ont mis une belle intensité, notamment en première période. On a apprécié.
- Ochoa est un homme différent quand il porte le maillot du Mexique. Malgré la défaite, il a réalisé plusieurs parades importantes. Rien à voir au niveau de jeu qu’il pouvait afficher à Ajaccio ou Malaga…
Ochoa il est fort 1 mois tous les 4 ans mais ça lui va très bien. Le reste de l’année il est au calme dans des clubs à la Leganes il kiffe cette vie
— Zack (@Zack_Nani) July 2, 2018
- Discret au premier tour, Willian a été excellent face au Mexique, faisant parler ses jambes de feu. Outre son accélération commune avec Neymar sur le premier but, il a réussi des accélérations foudroyantes (63e, 67e) prouvant qu’il savait se hisser au niveau de ses compères de l’attaque.
- Quand il prend de la vitesse avec le ballon, qu’il fait participer les autres, et qu’il invente des actions de nulle part, Neymar est un énorme joueur. Outre son but, il réussit une passe décisive, même si on est en droit de se demander s’il ne cherchait pas à marquer. Quoi qu’il en soit, on aime ce Neymar.
- Pris de spasme et convulsion au moindre contact, comme sur cet incident avec Layun, il est insupportable. On déteste ce Neymar.
Je veux bien qu'on soit obligé de défendre les joueurs de son club ou qu'on doive s'incliner devant le talent, mais objectivement la mentalité de Neymar c'est tout ce que je vomis.
— Pierre B. (@Pierre_B_y) July 2, 2018
- Légèrement moins en vue que Willian et Neymar, Jesus et Coutinho ont su afficher sur quelques prises de balle une forte supériorité sur leurs adversaires directs.
- Oublié le pleurnichard moqué par le monde entier, Thiago Silva affiche une sérénité importante depuis le premier tour. Le Brésilien fait partie des meilleurs défenseurs de cette compétition.
Le niveau de Thiago Silva est stratosphérique sur cette CDM
— Fat'91 (@FatMat91HD) July 2, 2018
- Après un premier acte fermé, Belgique et Japon ont offert un spectacle de haute qualité en seconde mi-temps.
- Lukaku est un peu comme le grand cousin sur qui tous les plus jeunes peuvent sauter quand on joue à la bagarre, sans qu’il ne sente rien. Sa supériorité physique est dingue. Yoshida a été le seul à réussir ponctuellement à répondre sur le plan de la force pure. Un tel profil, combiné à ses déplacements, soulage énormément une équipe car il monopolise toujours l’attention des défenseurs.
Entièrement d'accord. Et dire qu'il y a beaucoup d'experts qui analysent toujours ce type de joueur via le prisme de leur puissance physique. Lukaku est un vrai gars intelligent.
— Takikardi (@takikardi92) July 2, 2018
- Inui a encore réussi un joli match, ponctué par ce qu’on pensait être le but du KO. A noter également qu’il est au départ de l’action du premier but, grâce à une action pleine de confiance.
Inui arrive libre au Betis, tous ceux qui regardent la liga et le Eibar de Mendilibar sont pas surpris hein mais en France, on préfère se toucher sur les saucisses des mecs de PL genre d'Everton. Bon voilà.
— Alexis7511 (@Alexis7511) July 2, 2018
- Critiqué, Martinez a été l’auteur d’un coaching gagnant avec les entrées de Fellaini et Chadli, buteurs. Même si ça ressemble beaucoup à simplement envoyer des grands et de faire des centres, ça a marché.
- Kagawa a réalisé un énorme match dans l’entrejeu, fluidifiant les offensives japonaises. Le numéro 10 a cependant fait l’erreur de ne pas tenter sa chance, alors qu’il avait deux belles opportunités, et qu’un fan de Dortmund attesterait facilement de la précision de ses frappes.
https://twitter.com/Titimadness/status/1013870364823310343
- Osako a fait comme il a pu pour remplir ce rôle ingrat de pivot, jouant plus souvent dos au but que face au jeu. Courageux face aux robustes défenseurs belges, il n’a cependant pas les épaules de Lukaku, Mitrovic, Mandzukic ou Dzyuba, pour prendre l’exemple d’attaquants de cette Coupe du monde.
- Quel dommage de voir De Bruyne sacrifié pour l’équilibre de l’équipe…
Les résultats du jour
Brésil 2-0 Mexique
Belgique 3-2 Japon