Au fond du gouffre après une défaite de plus à Reims ce dimanche (2-0), l’Olympique Lyonnais est également sous le feu de la FIFA, qui va examiner l’un des mouvements de l’intersaison.
Après cette nouvelle défaite sur le terrain d’Auguste Delaune, l’OL ne peut pas descendre plus bas, du moins pas avant la fin de la saison. Les joueurs de Fabio Grosso occupent désormais la dernière place de la Ligue 1 et ont cinq points de retard sur le premier non-relégable, Lens. Une situation évidemment critique pour les Rhodaniens, qui affronteront notamment l’Olympique de Marseille, Rennes, Lille ou encore Lens lors des sept prochains matchs.
En plus de la crise sportive, le club désormais détenu par John Textor est également confronté à une situation financière préoccupante, puisque la DNCG a décidé de surveiller la masse salariale et les indemnités de transfert lors du dernier mercato. À cela s’ajoute une nouvelle préoccupation, cette fois-ci de la part de la FIFA.
Le transfert de Nuamah sous le microscope de la FIFA ?
En effet, selon nos confrères de L’Équipe, suite à des sollicitations de « plusieurs dirigeants du football français », l’instance va ouvrir une enquête, ou plutôt une « information de suivi » sur le transfert d’Ernest Nuamah à l’Olympique Lyonnais.
La FIFA ouvre « une information de suivi » sur le transfert d’Ernest Nuamah à l’OL.
Pour rappel, le Ghanéen a été acheté pour 25 M€ par Molenbeek (club de John Textor) avant d’être immédiatement prêté à l’OL.
L’instance internationale a été sollicitée par « plusieurs… pic.twitter.com/V1vr6RGmYi
— Actu Foot (@ActuFoot_) October 1, 2023
Pour rappel, le joueur ghanéen a été acheté par Molenbeek, un autre club détenu par John Textor, pour la somme de 19 millions d’euros, avant d’être prêté immédiatement à Lyon. Une transaction qui suscite évidemment des interrogations. Toujours selon le média, l’OL avait préalablement demandé l’approbation de la DNCG avant de finaliser cette opération. La FIFA avait également donné son accord pour ce transfert. Ce n’est qu’à la suite de pressions de certains clubs que cette « information de suivi » va être ouverte.
Malgré tout, on peut imaginer que les dirigeants du septuple champion de France se seraient bien passés de cette nouvelle.