Il y a quelque chose de très commun aux Français ces derniers temps : la critique de l’extérieur. À l’image de nos politiques, il semble que le mal ait touché notre délicieux monde du football. Et tout y passe. Tout est bon pour dézinguer de l’étranger. Peu importe si, dans les faits, on se contredira. Zlatan ne parle pas français ? Quel toupet ce goujat. Mais Jardim qui en fait l’effort, on en ferait presque une chronique humoristique.
Emery qui se prive de Ben Arfa ? Mais quel imposteur celui-là ! Vite, le « spécialiste » français, qu’il soit journaliste ou supporter lambda monte au créneau pour défendre son chéri, le pauvre opprimé, la victimisation « made in France« . La défaite à Toulouse, ne sera qu’un exemple de plus pour démontrer l’incompétence du Basque.
Comment ce pauvre Unai ose-t-il, avec ses trois misérables Europa League, dégager d’un revers de main le joyau aux quatre titres de champion de France, la plupart obtenus en tant que remplaçant ? Retourne dans ton pays, mon ami, le mal français pourrait vite te lasser.
