Chrystian Barletta est de Corinthiens. Depuis peu. Et il y a des photos pour le prouver : dans les gradins, demander un autographe pour René Augustopose à côté du volant Christian et le gardien Cassio13e anniversaire avec le maillot de Timão, parmi tant d’autres obtenus par le reportage de ESPN.
C’est l’une des influences du père du milieu offensif gaucher qui devrait être annoncé dans les prochains jours par Corinthiens.
« La maison appartient aux Corinthiens. Il a une sœur malade pour les Corinthiens. J’ai emmené Christian dans les tribunes, à côté de Gaviões », a déclaré le speaker et journaliste Silvio Barletta, 56 ans.
Ce n’est pas la seule contribution du père à son fils. Silvio a entraîné Barletta depuis qu’il était petit, quand il a dit qu’il voulait être joueur. Il a enseigné les fondamentaux, les coups de pied de la jambe droite, les coupes intérieures, le jeu à gauche et à droite. Des pratiques qui commençaient parfois très tôt, sept heures du matin.
« J’étais ramasseur de balles à São Paulo, quand Telê Santana était entraîneur. Je l’ai entendu diriger : le latéral doit monter, il doit apprendre à marquer, mais aussi à marquer des buts. Des trucs comme ça. Je pense avoir appris quelques trucs et les avoir transmis à Chrystian », a-t-il ajouté.
À l’âge de cinq ans, le futur renfort alvinegro, enfant, assistait déjà aux matchs de l’équipe de Portuguesa à Vila das Belas, où son père est né. Barletta frappe la balle après avoir profité de la pelouse. « Je veux être attaquant et marquer des buts », a-t-il déclaré. Mais sous la direction paternelle, il a même commencé comme arrière gauche à Pequeninos do Joquei, à São Paulo.
Puis la famille a déménagé à Coritiba. Dans la capitale du Paraná, le destin de Barletta était de jouer au futsal. Il a même assisté à Tistu, une équipe coordonnée par le gardien et idole des Corinthiens Jairo (aujourd’hui décédé). A l’âge de 11 ans, il passe à la base de la Athlético-PR. fait des tests sur Guilde, Atlético-MG, International et d’autres clubs.
C’était sur Rejoindre la ville, à Santa Catarina, qu’il a commencé sa carrière professionnelle. Avant, il avait des difficultés car la famille n’avait pas d’argent pour se loger. « Il a passé beaucoup de temps sans pouvoir acheter des vêtements, des sous-vêtements, sans rien acheter », raconte Silvio, ému.
Les adversités ont renforcé les conseils du père. « C’est un travailleur acharné, il a bon cœur. Et il sait que tout peut se résoudre dans les quatre lignes », a déclaré Silvio qui, en plus de guider son fils avec le ballon, a également suivi de véritables cours de « media training », créé un blog, posté les réalisations de son fils sur les réseaux sociaux. « J’ai formé Chrystian et je me suis associé à lui. Aujourd’hui, je suis ému de voir d’où cela vient ».
Chrystian Barletta arrivera aux Corinthiens après avoir attiré l’attention de Saint-Bernard, alors qu’il était encore prêté par Joinville à Bahia. A Bernô, il a joué comme attaquant des deux côtés, a fait quatre buts Non Championnat paulisteapparaissant dans 13 matchs.
Ce jeudi, Barletta a subi des examens médicaux. C’est bon. Il a même regardé un match des Corinthians (éliminé par Ituano aux tirs au but) à la Neo Quimica Arena. A 21 ans, il portera le maillot d’un joueur des Corinthians.
Ce ne sera pas la première fois, bien sûr. Mais maintenant en tant que professionnel… C’est vrai qu’il a essayé avant. Le 9 février, le São Bernardo a joué à domicile et a battu les Corinthians (2-0). Chrystian a essayé d’échanger des maillots avec un joueur des Corinthians, mais cela n’a pas fonctionné.
Maintenant, ceux qui étaient autrefois des idoles seront des compagnons…
