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Le président de l'équipe de football Olympique de Marseille, Pablo Longoria, a exprimé une demande importante avant le match Olympico contre l'équipe de football de l'Olympique Lyonnais, qui devrait être rejoué le 6 décembre prochain à l'Orange Vélodrome.

Le 29 octobre dernier, de graves incidents aux abords du stade Vélodrome ont contraint la Ligue de football professionnel à reporter à une date ultérieure le match de la 10e journée de la Ligue 1 entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais. Depuis l'annulation de la rencontre entre les deux clubs, deux décisions importantes ont été prises.

Étant donné que les troubles en question – le caillassage du bus des joueurs lyonnais et la grave blessure au visage de l'entraîneur Fabio Grosso – ne se sont pas déroulés à l'intérieur du stade, la Commission de discipline de la Ligue a dédouané les joueurs de l'équipe de Marseille de toute responsabilité. Une autre annonce a été faite, celle de la reprogrammation du match le mercredi 6 décembre, toujours à Marseille et avec la présence de spectateurs.

“Il est essentiel de respecter l'équité sportive”

Cette décision contestée par l'équipe de l'Olympique Lyonnais, au point que l'équipe dernière de la Ligue 1 ait fait appel, a été défendue ce lundi par le président Pablo Longoria. Lors d'une interview en marge de la signature d'un partenariat entre l'équipe de Marseille et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le président a confirmé la volonté des locaux de jouer devant un stade rempli. “Si la sécurité est garantie, il est nécessaire de maintenir l'équité sportive du championnat, afin que toutes les équipes jouent dans les mêmes conditions. Il est essentiel de respecter l'équité sportive du championnat et pour cela, il est important de jouer au Vélodrome avec une foule de spectateurs.”

Dans des propos rapportés par La Provence, le dirigeant espagnol a ajouté : “Nous avons condamné immédiatement ces actes regrettables et inacceptables. Nous avons adopté une position très ferme. Nous devons prendre du recul, nous ne devons pas défendre des positions individuelles. Si nous faisons cela, si nous nous engageons dans des batailles individuelles entre clubs, nous n'avancerons jamais sur les questions de sécurité qui se posent partout dans le football et pas seulement à Marseille. C'est un combat commun.”