Une compétition qui rapporte peu (le vainqueur gagne autant que les pires équipes de la phase de groupe de la Ligue des Champions) et qui coûte beaucoup d’énergie avec ces matchs exotiques le jeudi soir. Voilà ce que pensent sans doute la plupart des clubs français de l’Europa League. Au diable le prestige européen et le parfum de joutes de haut niveau pour lesquelles il faut souvent attendre et atteindre les huitièmes, voire les quarts de finale. Saint-Etienne s’est incliné 1-0 chez Karabükspor en barrage, ce qui n’est pas dramatique en soit mais les Stéphanois s’étaient aussi inclinés 4-3 à Ejsberg l’an dernier… avant de perdre à nouveau à Geoffroy-Guichard au retour. Les Verts ont été éliminés comme Nice contre l’Apollon Nicosie la même année et peut-être comme Lyon cette saison. Les Lyonnais ont été surpris à la maison (1-2) par une modeste équipe roumaine (FC Astra). Le plus inquiétant pour ces deux rivaux, c’est d’avoir perdu avec la meilleure équipe possible. Allez, et même s’ils renversent la vapeur au retour, feront-ils mieux que Bordeaux (2013/14), Marseille (2012/13) et Paris (2011/12) qui n’ont pas daigné franchir les groupes ? Sur les quatre dernières saisons, les performances de Lille (16e de finale contre le PSV) et de Paris (1/8e contre Benfica) en 2011, de Bordeaux (1/8e contre Benfica) en 2013 et de Lyon en (1/4 contre la Juventus) en 2014 font presque figure d’exceptions.
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