Le Bureau du Procureur général s’est prononcé ce jeudi (04) pour la suspension de la décision de la Cour de justice de l’État de Rio de Janeiro concernant la destitution d’Ednaldo Rodrigues de la présidence de la Confédération brésilienne de football.
Tel que ESPN attendu, Ednaldo Rodrigues attend retour à la présidence de la CBF d’ici la fin de cette semaine sur la base d’une décision du Tribunal fédéral (STF).
Le mouvement survient après que le leader a été démis de ses fonctions et a vu sa demande ignorée par la Cour supérieure de justice de Rio de Janeiro (STJ-RJ).
« L’avis est en faveur de l’octroi partiel de la mesure conservatoire, uniquement pour que les effets des arrêts rendus par la 21ème Chambre des Droits Privés du Tribunal de Justice de l’État de Rio de Janeiro dans le dossier d’appel n. 0186960-66.2017.8.19.00001 et Réclamation n°. 0017660-36.2022.8.19.0000», a écrit Paulo Gonet, procureur général de la République.
La déclaration du PGR accompagne la publication de Flávio José Roman, procureur général adjoint de l’Union.
« Compte tenu de ce qui précède, le Procureur Général de l’Union exprime son avis, concernant la demande formulée dans la pétition no. 134/2024, pour l’octroi partiel de la mesure conservatoire, pour suspendre les effets des jugements rendus dans l’action civile no. 0186960-66.2017. 8.19.00001, rétablissant les effets de l’accord entre le ministère public de l’État de Rio de Janeiro et la Confédération brésilienne de football ».
Le PC do B (Parti communiste du Brésil), signataire de l’action, a demandé l’urgence à la plus haute autorité judiciaire contre la décision du Tribunal de justice de Rio de destituer le président de la CBF.
Gilmar Mendes, président du STF, a demandé un avis juridique à l’AGU (Bureau du Procureur général) et au PGR (Bureau du Procureur général) vers midi ce mercredi et attend une réponse dans les 24 heures.
A partir du moment où il recevra les deux postes, le ministre évaluera et prendra les arrêtés.
Comme l’a découvert le ESPNLes agents politiques de CBF et de Brasilia, ainsi qu’Ednaldo Rodrigues lui-même, avaient confiance dans les opinions favorables de l’AGU et du PGR.
Ainsi, avec les deux positions favorables au leader, la tendance est que Gilmar Mendes favorise Ednaldo, qui reviendrait à la présidence de la plus haute entité du football brésilien.
Sommaire :
Pourquoi Ednaldo a-t-il été démis de ses fonctions ?
Le tribunal a statué jeudi dernier (7) que l’actuel président de la CBF (Confédération Brésilienne de Football), Ednaldo Rodrigues, soit démis de ses fonctions.
Cependant, selon la compréhension du TJ-RJ, le TAC (Conduct Ajustement Term) qui avait été signé entre le MP-RJ (Ministère Public de Rio de Janeiro) et la CBF, en mars 2022, est illégal.
Les juges ont déclaré que le mandat, qui a servi de base à l’élection qui a conduit Ednaldo à la présidence, n’avait aucune légitimité, puisque la CBF est une entité privée.
Les élections précédentes, qui ont eu lieu à partir de 2017, ont également été invalidées par la justice avec la décision de ce jeudi.
Le manager avait déjà tenté de faire appel
Après la définition de la Justice, Ednaldo Rodrigues a interjeté appel auprès de la Cour supérieure de justice le 11 décembre. L’intention était d’annuler la décision du tribunal de justice de Rio de Janeiro qui l’a démis de la présidence de la CBF la semaine dernière.
Pour tenter de revenir le plus rapidement possible au poste de président de l’entité qui contrôle le football brésilien, le haut-de-forme pariait sur une injonction pour revenir à ce poste, le STJ n’ayant toujours pas de date pour juger l’affaire.
L’appel envoyé par la défense du directeur a été interjeté après que le Tribunal de Justice de Rio de Janeiro a officiellement publié la décision de considérer comme nulle et non avenue l’élection qui a placé Ednaldo à la présidence de la CBF. En conséquence, la défense a immédiatement tenté d’obtenir une injonction.
Cependant, le leader est resté écarté de la présidence de la CBF. Maria Thereza de Assis Moura, présidente du STJ, n’a pas reconnu l’appel présenté par le leader.