AvideceWopyBalab

« À travers la passion » est une émission de football durant laquelle je m’entretiens et je débats avec un supporter d’un club précis afin qu’il nous parle de sa passion. La naissance de sa passion, son évolution avec le temps, ses souvenirs tristes et joyeux,…

Aujourd’hui, direction le Sud de notre belle France pour parler d’un club à la belle histoire et à l’avenir prometteur avec un projet anglais, j’ai nommé l’Olympique Gymnastique Club Nice. Pour en parler je serai accompagné de Jean-Philippe, chroniqueur pour le  podcast nissart « Nissa Avanti« .

Dans son enfance et surtout son adolescence, s’est construite sa passion pour l’OGC Nice. Pourtant, vivant dans une famille pas spécialement fanatique de ce sport, il découvre, en partie, le football avec son poste de radio et ses amis de collège et lycée. Son attachement à sa ville et à cette culture fera que son cœur a basculé vers Nice et non pas d’autres grands noms de l’époque comme l’OM, l’AS Monaco voire même l’AS Cannes ou le SC Toulon !

En 2002, à l’occasion d’un match de gala contre l’Olympique de Marseille, il assiste à son premier match au défunt Stade du Ray et y verra son club gagner ce derby. Le premier souvenir d’une longue série.Faire un tri parmi les centaines de souvenirs qu’il a vécu aux stades est mission impossible, on te reparlera des victoires des derbies contre Marseille, Monaco ou Bastia, des derniers titres, des remontées en Ligue 1, de la musique de la Ligue des Champions et j’en passe, tout comme on te reparlera des humiliations, des éliminations européennes, des matchs où le temps est contre toi et ta volonté,…

Pour aller de l’avant et se diriger vers le football plus moderne, Nice s’est vu construire un nouveau stade flambant neuf, l’Allianz Riviera. Malheureusement pour certains, ce nouveau stade signe un arrêt définitif au Ray, désormais âgé de plus de 80 ans d’une fabuleuse histoire.

Cette fabuleuse histoire, parlons de sa fin, son dernier match, quand un 1er Septembre 2013, a l’issue d’un match nul 2-2 contre Montpellier, les sièges se vident, le silence résonne et les lumières s’éteignent une dernière fois. Un mix entre le bonheur d’avoir vu ça de ses propres yeux et la tristesse de se dire que c’est la dernière fois qu’une équipe de football y jouera.

Ce nouveau stade, même presque 10 ans après son premier match, n’est pas comme le Ray, il y a un manque, un sentiment d’appartenance qui ne fait que revenir depuis peu de temps. L’ambiance y est moins forte et les affluences ne sont pas très grandes par rapport à la capacité totale du stade. Cela peut s’expliquer par plusieurs choses : La positionnement du stade, hors de la ville et difficile d’accès, la dissolution d’un ancien groupe de supporter, les résultats pas toujours très positifs avec l’OGC Nice et bien d’autres.

Revenons sur un moment marquant de ce nouveau stade, le 22 Aout 2017. Il est 20h43 quand retentit pour la première fois la mythique musique de la Ligue des Champions, à Nice. Un sentiment de consécration, de soulagement, de fierté pour tous les supporters du club. Un moment magique attendu pendant des semaines et où les minutes avant l’entrée des joueurs sur le pelouse paraissaient comme des heures. Cependant, cette musique commence à manquer au public, une nouvelle saison à jouer la Ligue des Champions serait la bienvenue, faut dire que cette musique est addictive, d’un côté.

Aussi mythique soit-il, cet hymne européen n’égalera jamais celui des nissart, « Nissa la bella », symbole d’une ville, d’un peuple, d’une union sacrée entre supporters et leur club.

Pour l’avenir du club, Nice est surement le club français avec l’avenir le plus intéressant grâce à son projet Ineos. Mais il faudra être patient pour voir le Gym à nouveau jouer l’Europe chaque saison, il ne faut pas précipiter ce qui doit prendre du temps.

En conclusion, j’aimerai apporter une pensée pour un supporter niçois à l’immense passion, également, M. Paul Capietto, que vous connaissiez surement sous le nom de « Le Berger ». Supporter emblématique niçois qui nous a quitté en Décembre dernier. Nice et le football français ne vous oubliera jamais, vous et votre folie. Que dieu vous protège.

Pendant près de 1h30, partez, avec moi, dans une passion indescriptible pour un club en pleine transition.

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