Ronaldo, le vrai, pas celui qui ne sait pas conduire une Ferrari dans un tunnel à 200 km/h, a annoncé la fin de sa carrière pour 2011. Putain de monde. On va être obligé de se farcir des Robinho et des Vagner Love en attaque. Tu parles d’une compensation… On retrace le phénomène… sur et surtout en dehors du terrain. Comme une fichue nécrologie.
Ronaldo, c’est d’abord un génie balle aux pieds. Un mec qui sait jouer pour son équipe et qui est capable de transformer une situation anodine en balle de but avec une facilité d’élimination de son vis-à-vis assez déconcertante. Que ce soit quand il jouait avec deux genoux en Europe :
Ou avec deux prothèses, comme dans son dernier (?) club des Corinthians :
Ronaldo, c’est le faux ennemi de Fabien Barthez, conflit qui a commencé le soir du 12 juillet 1998 et une finale remportée par la France et Barthez contre le Brésil et Ronaldo. La vengeance a lieu 5 ans plus tard et un Manchester United – Real Madrid largement dominé par Ronaldo :
Mais Ronaldo, c’était aussi les excès de poids que pointaient ses détracteurs qui lui valent le surnom de Gronaldo. Mais ceux-là oubliaient souvent son sens du but et sa pointe de vitesse phénoménale. Le PSG s’en souvient encore.
Deux ballons d’or ont forgé le garçon, qui court les jupons. Deux enfants de deux femmes différentes et un divorce en 2003 avec Milene Domingues, internationale brésilienne s’il vous plait. Son affaire avec des vraies fausses travestis fait grand bruit au Brésil. Les travestis, bien que manipulatrices (ou manipulateurs, ça dépend le point de vue) sont archi connues et font la une de tous les magazines.
Tellement connu le Ronaldo, qu’il apparait dans les Simpsons, c’est pour dire.
Bon OK, Homer a un peu moins de bide que Ronaldo…
Ronaldo, c’est aussi une personnalité au grand coeur. Avec son ami Zidane (amis sur le terrain, faut pas pousser), ils sont ambassadeur de bonne volonté à l’ONU et n’hésitent pas à organiser des matchs pour lever des fonds pour le SIDA ou le programme de développement de l’ONU. Comme ici, contre la pauvreté en 2008 :
Ronaldo, c’est GRAND.
Une dernière Coupe du Monde, ça te dit ?