AvideceWopyBalab

Une journée en semaine ? On prend les mêmes et on recommence : Amiens frappe fort et Montpellier verrouille. Dupraz a fait du Dupraz. Comme quoi, les journées se suivent et se ressemblent, en semaine ou non.

Diomandé oublié à Strasbourg

Certes, Ismaël Diomandé n’est pas un joueur très important à Caen cette saison avec seulement une titularisation et 95 minutes de temps de jeu. Mais de là à l’oublier à Strasbourg après le match nul (0-0) ? Discutant avec un adversaire du soir, le joueur a eu la mauvaise surprise de découvrir que le bus de son équipe était déjà parti lorsqu’il est sorti du stade…

Les braqueurs d’Amiens récidivent

L’épisode de la barrière du stade de la Licorne a fait un heureux : Amiens. Si les Picards ont perdu le match d’après à Toulouse, ils ont ensuite effectué une remontada au classement. Avec quatre victoires (dont le 3-0 en match en retard contre Lille et le 2-1 lors de cette 15e journée contre Dijon) et trois nuls, les Amiénois sont invaincus depuis sept rencontres en championnat (+ une qualification en coupe de la ligue). Souvent dominés dans la possession du ballon, les joueurs de Christophe Pelissier sont devenus solides, rapides en contre-attaque et réalistes devant le but.

Montpellier, le coffre très fort

En concédant un match nul (0-0) à Guingamp, Montpellier signe son troisième match sans encaisser de but. L’équipe de Benjamin Lecomte est la meilleure défense de L1 avec seulement 8 buts encaissés en 15 matchs alors que les deux tiers des autres équipes en ont encaissé le double voire le triple. D’ailleurs, en dehors du quatuor de tête, on peut considérer que cette saison récompense avant tout les bonnes défenses avec les bons classements de Nantes, Caen et Amiens. Ces équipes figurent toutes dans le top 10 alors qu’elles ont, au mieux, la 13e attaque (Amiens, 15 buts), Caen étant 19e sur le plan offensif avec 10 réalisations.

Dupraz vs les traîtres

« Dans notre camp, nous avons peut-être des traîtres et le premier, c’est le coach« , Pascal Dupraz a encore fait des siennes. Regrettant de ne pas avoir su achever une bête blessée (Nice, 1-2), dénonçant les retards de joueurs à l’entraînement, puis faisant référence à la maladie et au chômage pour relativiser l’importance d’une défaite, l’entraîneur toulousain a tenu un discours pour le moins étrange. En tout cas, avec cinq matchs sans victoire, son équipe n’y a arrive plus. Manquerait plus que des tensions avec les supporters….