AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 29e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : le CSC de Lemaître

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le but anecodtique qui amplifie encore plus la raclée subie à Lyon par Guingamp. Le défenseur breton, entré à la mi-temps, a trompé le pauvre Lössl d’un coup de tête imparable sur un corner. Cette fébrilité témoigne aussi de la débacle défensive de Guingamp qui n’en finit plus de reculer avec 14 buts encaissés lors des quatre derniers matchs et un seul point arraché.

Prix Citron : pas la fête à la maison pour Marseille

Les Olympiens n’y arrivent plus. Ils n’ont plus gagné au Vélodrome depuis septembre dernier et viennent à nouveau de concéder un nul (1-1) contre Toulouse. Le pire, c’est qu’encore une fois, les Marseillais s’en sortent bien avec ce nul en égalisant après avoir été menés, comme contre Saint-Etienne, Lille, Ajaccio, Montpellier, Monaco et Lyon.

https://twitter.com/TOTOSPORT_FR/status/706494629416452096

Prix Orange : Dupraz de retour

Drôle de retour en L1 pour Pascal Dupraz, appelé au chevet d’un TFC en perdition, il n’a pas pu assister au premier match de son nouveau club. Victime d’un malaise à l’entraînement, l’ancien coach d’Evian n’a en effet pas effectué le déplacement à Marseille. Rien de trop grave, heureusement pour lui et c’est son adjoint, Mickaël Debève qui a annoncé son retour aux bords du terrain dès ce mardi.

Prix Melon : Leca sous tension

Bastia restait sur trois victoires mais s’est contenté d’un nul 0-0 contre Lorient. Un résultat qui n’a pas plus à son gardien qui a pesté contre un pénalty non accordé pour une main bretonne dans la surface de réparation en fin de match. Mais malgré la bonne série du club corse, le portier ne s’est pas contenté de dénoncer cette erreur, il a légèrement exagéré : «Faut-il qu’un joueur soit amputé d’une jambe ou qu’une bombe tombe sur le stade pour qu’on nous siffle un penalty à Furiani ? Ça commence à être lourd…».