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PKFoot distribue des prix après cette 28e journée de Ligue 1 2016/17 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot, ses boulettes mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif, l’individualisme ou l’ego.

Kopa, la légende unanimement saluée

Bel hommage en L1 (et ailleurs) à Raymond Kopa, illustre joueur du Stade de Reims et du Real Madrid, avec une minute de silence et des messages de sympathie de nombreux acteurs du monde du foot. Le Ballon d’Or 1958 a été le premier grand joueur français en gagnant avec le club champenois puis en devenant une véritable star en participant à la construction du grand Real, vainqueur de trois Coupes des champions consécutives. Si tous ces anciens clubs ont gagné (y compris Angers ce week-end en L1), il faudra attendre la prochaine rencontre pour voir Reims (L2) lui dire adieu.

Pajot s’en sort bien

Juste avant la mi-temps, Nicolas Saint-Ruf a maladroitement mais violemment heurté Vincent Pajot avec son pied. Expulsion évidente mais surtout grosse frayeur pour le Stéphanois qui, heureusement, a pu quitter l’hôpital et rentrer à Saint-Etienne. Décidément, les adversaires des Verts ne font pas dans la dentelle en ce moment.

Jamais deux sans trois à Bastia

Troisième expulsion en trois journées de L1 pour l’équipe corse (douze depuis le début de la saison) qui n’a plus gagné depuis dix matchs en championnat. Déjà en difficultés dans le jeu, Bastia est également une équipe malheureuse en ayant touché 13 fois les montants selon L’Equipe. L’accumulation de cartons rouges est donc la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour des supporters qui ont manifesté leur colère après le nul concédé contre Saint-Etienne (0-0).

L’arbitrage encore en question

Le match Bordeaux-Lyon ou encore le pénalty parisien, l’arbitrage a encore été sous le feu des projecteurs lors de cette 28e journée. A posteriori, on peut aisément comprendre que des clubs se sentent floués par certaines décisions arbitrales. L’éternel débat de l’assistance vidéo refaît alors surface, notamment pour déterminer si un joueur hors-jeu ou si une faute a réellement lieu dans la surface de réparation. Arrivera-t-on un jour à simplement accepter que l’arbitre, comme les joueurs et les coachs, peut aussi commettre une erreur ?