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Didier Deschamps a surpris tout le monde en convoquant Karim Benzema pour le prochain Euro. Nous profitons de l’aubaine pour réfléchir à qui nous aurions sélectionné, ou à comment faire jouer l’équipe de France.
Avec les frères Hernandez, Diaby, Nkunku et Veretout
Tout d’abord, nous allons aborder la liste des 26 de PKFoot.
- Lloris, Maignan, Mandanda
- F.Mendy, Digne, Pavard, L.Hernandez, T.Hernandez, Varane, Kimpembe, Zouma
- Pogba, Kanté, Tolisso, Ndombele, Veretout
- Fekir, Griezmann, Lemar, Diaby, Coman, Nkunku
- Mbappé, Ben Yedder, Giroud, Benzema
Il a été très difficile de se passer de Koundé et Fofana, mais la polyvalence de Pavard permet de se libérer d’un renfort supplémentaire en défense centrale, offrant ainsi une place supplémentaire pour des profils plus variés devant, comme l’accélérateur Diaby ou le joueur tout-terrain Nkunku. F.Mendy sera doublure à droite, lui qui a déjà occupé ce rôle en club et en sélection. En doublure au milieu, Veretout et Ndombele représentent aussi des alternatives bien différentes, selon ce que le jeu exige. Le Romain, plus expérimenté, gagne sa place face à un Tchouaméni pourtant excellent sur sa seconde partie de saison.
La gauche caviar à plein régime
Si nous sélectionnons T.Hernandez, ce n’est pas pour faire joli, mais bien pour profiter pleinement de ses qualités… tout en gommant ses défauts. Ainsi, on profite de la polyvalence de Pavard pour imaginer un système avec ballon où il reste aux côtés de Varane et L.Hernandez, pour s’occuper de la relance. Leur rôle sera de toucher le double pivot Kanté-Pogba derrière la première ligne (éventuelle) de pressing adverse. Théo sera presque en position d’ailier gauche. Là aussi, le choix de Lemar n’est pas anodin : le Madrilène a toute l’intelligence pour lui laisser le couloir et occuper le demi-espace gauche, ou au contraire prendre le couloir si jamais le Milanais effectue son fameux crochet intérieur en montée.
Vu l’amour de Benzema pour le côté gauche, Mbappé ne devra pas trop s’éloigner du demi-espace droit, sous peine d’avoir une équipe qui n’attaque que d’un côté. Le Parisien, qui préfère aussi ce côté gauche, est un peu « sacrifié » dans ce schéma, mais il a toutes les qualités y briller, comme en 2018. Sans ballon, Griezmann et Lemar, disciples de Simeone, ont le coffre pour redescendre au niveau de Pogba et Kanté, et ainsi de former un 4-4-2 solide. Mbappé et Benzema n’auront alors qu’à cadrer le porteur, et couper une ligne de passe, pour orienter l’adversaire vers un couloir, ou vers l’axe, selon les consignes que pourraient donner Deschamps sur les sorties de balle adverses.
Les ailes du désir
Les joueurs sélectionnés ont largement le talent pour s’épanouir pleinement offensivement et faire sauter tous les verrous européens, mais d’autres armes seront sur le banc si jamais. Diaby et Coman, dans un rôle d’ailier de débordement, ont toutes les qualités pour arroser la surface de bons centres. Giroud pourrait également amener de la taille dans la surface, même s’il convient de ne pas oublier la qualité de Benzema en pur finisseur. Aimant participer au jeu, le Madrilène peut également briller dans un registre de joueur de surface, à condition d’être bien alimenté.
Avec ce groupe de 26 joueurs, plein de possibilités existent : 3-4-2-1 de l’AS Monaco, 3-5-2 de l’Inter Milan, 4-3-3, 4-4-2 losange, relance courte sous pression, relance longue pour faire remonter le bloc (vers un point d’appui que peut être Benzema ou Giroud), écarter pour contourner le bloc adverse, le transpercer par combinaisons axiales… Le talent et la polyvalence des Bleus n’est plus à démontrer. Si la théorie nous fait penser à plein de choses différentes, la réalité sera gérée par Didier Deschamps. Personnification de la victoire, on peut compter sur lui pour faire de bons choix.