Terre de Foot est un tour du monde en photos à la recherche des 1001 façons dont se pratique le foot aujourd’hui. Aurélien, Romain et Thomas ont visité 27 pays pour aller à la rencontre de ceux qui font du football un sport si vivant et populaire, qu’ils soient adolescents sur les plages du Sénégal, supporters dans les tribunes du stade de Buenos Aires ou anciennes stars internationales. 3 exemplaires sont à gagner !
Partis un certain 12 juillet 2008 pour 2 ans de voyages, dix ans jour pour jour après le titre des Bleus, ils ont parcouru des milliers de kilomètres pour retrouver l’essence de notre passion commune. De Rio à Singapour, de Bamako à Hô Chi Minh-Ville, du Machu Picchu à Dakar, leurs photos et leurs témoignages dessinent les étonnants portraits des joueurs de tous horizons qui sont l’âme de ce sport. Eric Cantona vient conclure majestueusement leur oeuvre en réalisant la préface du livre.
« Terre de Foot se veut une invitation au voyage, un périple initiatique dans l’école de la vie qu’est le football : vivre avec les autres, se battre avec les autres, se sacrifier parfois pour les autres. »
Éric Cantona
Nous avons posé quelques questions à Romain sur leur périple et ce qu’il en retient :
Quel est le lieu le plus propice au football ?
Romain de la Bouvrie – Partout ! Quel que soit l’endroit, nous avons trouvé des footeux enthousiastes et participé à des matchs, aussi bien avec des amateurs qu’avec des professionnels : nous avons eu l’occasion de jouer en montagne avec des mineurs boliviens à 4000 mètres d’altitude, sur un terrain inondé avec la famille royale du Cambodge, dans la jungle avec des indigènes au Costa Rica, sur le sable d’une oasis en Mauritanie, sur un gazon parfait avec les professionnels du Home United FC à Singapour, etc. Tous les lieux sont propices au football, c’est ça qui est magique !
Quel est votre stade préféré dans ce livre ? La plus belle anecdote ?
Le stade qui nous a le plus marqué est sans conteste la Bombonera. Nous avions bataillé pour obtenir nos places. Après deux semaines d’attente, nous avions presque renoncé et puis finalement, on a eu la chance d’assister à un match de Boca. L’ambiance était hallucinante, les hinchas ne s’arrêtent jamais de chanter, pas une minute de répit. On pouvait même sentir les tribunes vibrer !
Je pense que la journée qui fait l’unanimité au sein du trio est celle passée en Mauritanie, dans l’oasis de Maireth. Nous suivions l’équipe de Chinguetti, la capitale du désert mauritanien, l’une des villes saintes de l’Islam, qui partait disputer un derby amical contre l’oasis voisin. Il y a tout eu dans cette journée : crevaisons, arrivée en fanfare dans l’oasis, Aurélien qui arbitre le match, un but litigieux, des envahissements de terrain, une fête avec un guitariste unijambiste pour finir par une nuit à la belle étoile dans le désert… c’était fou. Je te passe les détails car on a décrit tout ça dans notre blog maisvousetesfoot.com et c’est aussi dans le livre !
Est-il plus facile de capturer un moment foot ou de le filmer ?
Ça me semble beaucoup plus simple de prendre une photo de foot que d’essayer de le filmer. De nombreux réalisateurs se sont cassés les dents en essayant de faire des films sur le football et ça n’est pas un hasard ! Nous nous sommes vite rendus compte que nos vidéos des matchs auxquels nous participions étaient d’un ennui mortel. N’est pas Canal+ qui veut ! De toute façon, l’intérêt de notre voyage n’était pas les matchs en eux-mêmes mais plutôt les rencontres qui en découlaient. On a quand même essayé d’illustrer notre voyage à travers des vidéos que tu peux trouver sur YouTube : 4 « pastilles » de 3 minutes appelées Terre2Foot. On voulait en faire une vingtaine mais nous avons manqué de moyen pour faire aboutir cette partie du projet.
Vous qualifiez-vous de Groundhoppers ?
Par la force des choses oui ! Mais ça n’était pas une priorité, loin de là. Bien sur, nous avons essayé d’assister au minimum à un match professionnel par pays, notamment au Brésil ou en Argentine. Des stades mythiques comme le Maracana ou la Bombonera étaient des étapes obligatoires. Toutefois, on ne se battait pas pour aller assister à une rencontre officielle. Avant toute chose, nous voulions jouer !
Eric Cantona parle de « sacrifices » dans le football. Quels ont été les vôtres ?
Si on parle du moment où l’on prend le cliché, alors il faut bien comprendre que celui qui prend la photo est un peu coupé de son environnement. Il témoigne d’un moment T mais n’y participe pas vraiment. Or, nous avions bien conscience que l’occasion de prendre des photos d’un match de foot sur les berges du Mékong au Laos (par exemple) n’allait pas se présenter tous les jours. Entre jouer, filmer ou prendre des photos, il fallait choisir. A mes yeux, il est là le sacrifice. Celui qui se met derrière l’objectif doit en quelque sorte s’isoler mentalement pour obtenir un résultat optimal. Il passe donc à côté de certains moments de vie. Et c’est pourtant la volonté de vivre ces moments précis qui a motivé le tour du monde.
Pensez-vous qu’il existe un football à deux vitesses : un passionné et un médiatique ?
Je pense que les deux se nourrissent l’un de l’autre. Ils sont indissociables. Je veux croire que les footballeurs médiatisés sont des passionnés avant tout. Cristiano Ronaldo en est un parfait exemple. Et Eric Cantona, dans sa préface, le dit lui aussi.
Après, les pays du tiers monde sont beaucoup plus représentés dans notre livre pour une raison très simple. Pour des raisons de budget, nous avions privilégié les pays les moins chers afin de pouvoir voyager un maximum. Mais si nous avions disposé d’un budget plus conséquent, nous aurions adoré passer par les USA, le Japon, la Suède, l’Islande ou la Nouvelle Zélande ! Et les pays « riches » seraient surement tout autant présents dans le livre ! Si un mécène lit ces lignes…
Comment faisiez-vous pour dénicher des terrains ? Quel a été l’accueil des locaux ?
Au début du voyage, c’est une mécanique que nous avons petit à petit mise en place : lors de tous nos déplacements, chercher le terrain des yeux. Puis au fil du temps, notre méthode s’est peaufinée. On demandait où se situait le terrain le plus proche à toute personne qui nous passait sous la main : aux chauffeurs de taxi, aux commerçants du quartier, aux réceptionnistes des hôtels, etc.
La demande suscitait toujours un peu de curiosité et une grosse dose de sympathie. Cela nous permettait d’évoquer notre projet et immédiatement, nous changions de statut aux yeux de nos interlocuteurs. Nous n’étions plus de simples touristes mais des fanatiques de foot partis accomplir le rêve de n’importe quel passionné de ballon rond !
Format : 19 cm x 24 cm (à l’italienne) • Prix : 29 € • 176 pages • En librairie depuis le 21 novembre 2013
Sommaire :
Comment gagner un des exemplaires ?
Plusieurs moyens : nous suivre sur Facebook ou Twitter mais aussi en postant votre souvenir le plus incroyable de fan de foot dans les commentaires de cet article. Vous avez jusqu’au 15 janvier !
Pourquoi avez-vous choisi de tout immortaliser dans un livre photo ?
Romain de la Bouvrie – C’est moi qui l’ai recommandé à mon équipe puisque, pour moi, les photos restent à portée de main. Avec un livre photo, nous n’aurons plus à fouiller dans nos dossiers ou sous dossiers pour revivre nos découvertes et nos aventures.
C’est aussi la manière la plus pratique pour raconter le voyage à nos proches, à notre famille, aux passionnés du football et à tous les fans du voyage. Pour les globe-trotters, le livre photo leur permet de partir à nouveau le temps d’un instant. Heureusement, tout le monde peut faire un livre photo. Même vous, qui me lisez ou entendez en ce moment, peut faire un livre photo de votre passion, de votre précédent voyage, de votre histoire de famille, de presque tout…
Créer un livre photo est aujourd’hui à la portée de tous, vu que nombreux sont les sites qui permettent d’en créer. Certaines plateformes offrent même la possibilité de personnalisation. Ainsi, il est possible de commander un livre photo carré, A5, A5 paysage, A4 portrait, A4 paysage… Pour le prix, il faut compter entre 5 € et 60 € pour obtenir son livre photo. Ce prix dépend de nombreux facteurs, comme le nombre de pages, la finition, la qualité…