AvideceWopyBalab

Les principaux championnats européens ont enfin (tous) repris. Comme d’habitude, on a eu de beaux buts, des actions de classe, mais également quelques surprises entre l’expulsion de Griezmann, le retour de Götze et la défaite d’Arsenal.

Matic, un homme qui change tout

Oui, Manchester United a bénéficié d’un calendrier plutôt clément en ce début de saison, et en a profité pour signer face à Swansea une seconde victoire à 4 buts. Non, les Red Devils n’affichent pas un visage plus emballant que la saison dernière uniquement grâce à Matic, tant Mkhitaryan est bien meilleur en seconde saison dans un club, et tant l’apport de Lukaku est énorme. Mais le Serbe fait beaucoup de bien à cette équipe. Il nettoie le milieu, organise, permet à Pogba d’apporter sa touche offensive sans se soucier du reste (comme Pirlo, Vidal ou Marchisio à la Juventus) et protège bien sa défense, trop livrée à elle-même par le passé. On ne va pas s’emballer en faisant des Mancuniens les favoris de Premier League. Mais avec son colosse au milieu, un poil de réussite sur la transversale d’Ayew, et un Martial qui s’est décidé de marquer à chaque journée, même quand on ne lui donne qu’un quart d’heure de jeu, ce début de saison est prometteur.

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Ce qu’on a vu ce week-end 

  • Götze bien présent et inspiré avec Dortmund, ce qui est une bonne nouvelle pour le foot allemand. Buteur et passeur face à Wolfsburg, Pulisic a été encore meilleur que d’habitude, tandis que Bartra a mis une merveille de frappe enroulée que n’aurait pas renié Thierry Henry.
  • Welbeck se procurer 150 occasions sans marquer. Et Arsenal perdre face à Stoke sur un but de Jesé. Sale histoire pour les Gunners.
  • Baptistao d’humeur à percer la défense de Séville à plusieurs reprises, pour finalement marquer le but égalisateur de l’Espanyol.
  • Une sortie immonde d’Andrade qui laisse les buts de Vérone vides pour l’ouverture du score de Naples. Pourtant, ils n’ont pas besoin d’aide vu les joueurs offensifs de talent dont ils disposent : l’action d’Insigne sur le but de Milik le prouve.

  • Bentaleb régaler face à Schalke. Les supporters algériens se plaindront encore qu’il soit si bon en club, et si discret en sélection. Cocorico : Harit a réalisé un joli numéro avant d’offrir le but du KO à Konoplyanka.
  • Liverpool galérer comme rarement pour s’imposer face à Crystal Palace. On aimerait quand même voir Sturridge et Salah jouer ensemble.
  • Gérone obtenir un point face à l’Atlético Madrid, et même avoir des regrets après avoir mené 2-0, frôlé le 3-0 avant la pause sur une invraisemblable action, et vu Griezmann expulsé.

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  • Un coup franc assez fourbe mais plutôt bien pensé de Kolarov, qui offre la victoire à la Roma sur la pelouse de Bergame.
  • Des buts pour les recrues Tolisso et Rudy au Bayern, qui s’impose sans trembler face à Leverkusen. Lequel des deux ira sur le banc au retour de Thiago ? En tout cas, ils ont tous les deux été excellents, au-delà de leurs buts. Oui, parce que le champion en titre s’est imposé tranquillement avec plusieurs titulaires absents.
  • Un scénario fou entre Southampton et West Ham, qui refait son retard de 2 buts grâce à ce renard de Chicharito, pour finalement craquer au finish. Et Arnautovic de continuer à gâcher son talent en mettant un coup de coude inutile et violent, qui lui vaut un carton rouge logique.

  • Gomez marquer un but de ninja pour l’ouverture du Celta Vigo face à la Sociedad. Mais avec une défense aussi faible, les Galiciens n’iront pas bien loin, avec ces 3 buts encaissés dont 2 sont offerts.
  • Buffon arrêter un penalty, mais surtout Pjanic offrir une passe à la Totti sur le but de Dybala : la classe à l’état pur. La Juventus a logiquement étrillé Cagliari.

  • Thorgan s’inspirer de plus en plus d’Eden dans la gestuelle. Face à Cologne, c’était encore plus frappant que d’habitude pour le joueur de Gladbach.
  • Okazaki, buteur face à Brighton, se battre comme un enragé pour récupérer le ballon. Le Japonais de Leicester est un des attaquants les plus travailleurs d’Europe.
  • Manu tirer un penalty de façon tellement douce que le gardien de Leganés n’a pas arrêté son tir, mais l’a capté. Alavés peut lui en vouloir, puisqu’ils repartent bredouilles à la maison.
  • Icardi plier la Fiorentina à lui seul, au bout de 15 minutes. Le capitaine de l’Inter a fait de la Viola une de ses victimes préférées. On a aussi bien aimé la tête en rase-motte de Perisic pour le 3-0.
  • Chalobah laisser le ballon pour… personne. L’attaquant de Watford s’est fait abuser par le fameux « laisse » du défenseur de Bournemouth. Qui n’a jamais tenté cette ruse vieille comme le monde ?

  • Un Barça orphelin de Neymar et Suarez se reposer énormément sur Messi face au Bétis, malheureux dans la finition mais énorme dans le jeu. De l’autre côté, Mascherano a réussi un retour énorme pour éviter le 1-1.
  • L’arbitre de Crotone-Milan prendre un peu de temps pour décider du penalty. On n’est pas fondamentalement contre le progrès, mais ça casse un peu l’ambiance.
  • Robson-Kanu profiter de la défense de poussins de Burnley pour marquer l’unique but de la rencontre pour WBA. C’est bien beau de ne pas faire faute, mais encore faut-il ne pas laisser son attaquant avancer librement.
  • Benzema nous offrir un super contrôle et une passe parfaite pour lancer Isco sur le but de Kroos. Le Français a encore rappelé face à La Corogne que son apport ne pouvait pas se peser uniquement au nombre de buts inscrits.

https://twitter.com/Musculationidf/status/899384344078405632

  • Ljajic postuler (déjà) pour le titre de joueur le plus sexy chocolat de Série A avec son but égalisateur pour le Torino, face à Bologne. Son toucher de balle reste un des plus beaux d’Italie.
  • Müller se blesser sérieusement avec Hambourg en célébrant son but face à Augsbourg.
  • Un premier choc qui a tenu ses promesses entre Chelsea et Tottenham. Batshuayi peut remercier Alonso (et Lloris qui n’est pas irréprochable) car son but contre son camp aurait pu coûter cher.

https://twitter.com/mbatshuayi/status/899321038760292352

Il a fêté son anniversaire ce week-end

Dans l’imaginaire collectif, le PSG se doit d’aller en finale de Ligue des champions et de gagner le titre chaque saison. Quoi de plus normal pour une équipe qui compte Neymar dans ses rangs, et qui a le choix entre Di Maria, Draxler ou Pastore pour occuper le banc de touche chaque week-end ? Ces préoccupations doivent bien faire rire Bernard Mendy, qui a tout connu avec le club de la capitale, de la lutte pour le maintien à une qualification en Ligue des champions.

Le latéral venu de Caen, souvent moqué pour ses centres au troisième poteau, est une figure de proue de la première décennie des années 2000 du PSG. Sa popularité au sein du public du Parc des Princes ne s’est jamais démentie, lui qui n’a pas oublié son côté atypique le rendant attachant, son penalty en finale de la Coupe de la Ligue, ou son but victorieux face à l’OM sur une offrande involontaire de Lizarazu, lors d’un match complètement fou au Vélodrome. Pour autant, on préfère rétablir une vérité et casser un mythe : même si l’action est belle, Nanard n’a jamais mis de grand pont à Roberto Carlos, ce soir de 2004 où on disait qu’Evra et lui étaient l’avenir sur les ailes de la défense française.