AvideceWopyBalab

La simulation de foot de Konami poursuit les progrès entamés depuis deux-trois ans sur les consoles de dernière génération. Cette édition de Pro Evolution Soccer touche au but en offrant ce qui se fait de mieux manette en main.

La construction du jeu, les contacts entre les joueurs, les situations de match, la modélisation des joueurs (surtout pour les stars) donnent l’impression de participer à un véritable match de foot. Apprendre à dribbler n’est pas facile mais cela en est encore plus gratifiant.

Au niveau de l’ambiance, il y a du mieux aussi dans les tribunes. Reste la question des commentaires avec le duo Darren Tulett et Grégoire Margotton qui ne plaira pas à tout le monde. D’ailleurs, les principales critiques à faire sur ce PES 2019 viennent de l’enrobage, à croire que Konami ne prend pas la peine de corriger des défauts qui paraissent pourtant basiques. Pour le comparer à son concurrent, c’est un peu comme si FIFA était un iPhone et PES un appareil sous Androïd. Le jeu d’EA Sports domine nettement dans son interface où celui de Konami reste moins intuitif pour ne pas dire lourd et confus.

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Et je ne parle pas là de la question des licences car, pour les joueurs PS4 et PC (désolé pour les possesseurs de Xbox), c’est un faux débat. La communauté de PES parvient en effet à palier les absences de licences pour permettre de retrouver tous les vrais noms, maillots… Le site CYPES met tout ça à disposition en expliquant les manipulations à faire :

Pour en revenir au jeu en lui même, outre les matchs simples (ou aléatoires) on retrouve les modes de jeu habituels :

  • Les anciens qui ont connu la gloire d’ISS et PES il y a une dizaine d’années retrouveront la Ligue des Masters où il s’agit, à partir d’une équipe médiocre, de gravir les sommets contre l’IA.
  • My Club est l’équivalent de FUT et ravira ceux qui apprécient le système de tirage au sort (impossible de recruter directement un joueur, sauf en cumulant des recruteurs pour réduire le hasard). Même si là aussi la prise en main est moins évidente que chez la concurrence.
  • Le mode 3 vs 3 permet de jouer avec ses potes et d’avoir les stats de chacun pour illustrer qui a le plus brillé ou fauté.
  • Deviens une légende consiste à créer on joueur pour essayer de le faire progresser jusqu’au sommet.

Alors faut-il succomber à ce PES 2019 ? La réponse est oui si vous acceptez ses défauts pour mieux embrasser ses qualités. On en revient au réalisme et au plaisir de jouer, de marquer. Et, au-delà de la joie de revoir son but, les ralentis en mettent d’ailleurs plein les yeux au niveau graphismes tant les grands joueurs sont bien modélisés. L’essayer c’est l’adopter alors en cas de doute, passez par la démo pour découvrir les sensations en match.