Le départ de Brendan Rodgers de Leicester City est le point culminant d’une chute dramatique de la grâce pour le club et le manager – avec la peur de tomber encore plus loin le catalyseur derrière le déménagement.
Rodgers est arrivé aux Foxes en février 2019 après avoir remporté les sept trophées nationaux à sa disposition lors d’un mandat réussi au Celtic, laissant l’adoration dont il jouissait à Parkhead pour succéder à Claude Puel au King Power Stadium.
Pendant un certain temps, Rodgers, 50 ans, s’est forgé une réputation d’entraîneur parmi les plus progressistes du jeu alors que Leicester produisait le football offensif qui était sa marque de fabrique – le point culminant étant la première victoire du club en FA Cup lorsque Chelsea de Thomas Tuchel a été battu. 1-0 à Wembley en mai 2021.
Cela a assuré à Rodgers sa place dans l’histoire de Leicester, mais la défaite de dernière minute de samedi à Crystal Palace – maintenant sous la direction du vétéran de retour Roy Hodgson – a été la goutte qui fait déborder le vase pour les propriétaires qui a vu le spectre de la relégation apparaître encore plus clairement et ne pouvait plus attendre que Rodgers montre des signes d’inspiration pour un renouveau.
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Leicester est dans les trois derniers après six matches de championnat sans victoire, cette peur de la baisse obligeant le conseil à agir à la manière de ses camarades lutteurs Everton, Leeds United et Southampton en brandissant la hache.
Rodgers mérite le crédit pour son succès en FA Cup, mais son séjour à Leicester sera également défini par deux derniers jours dévastateurs de saisons de Premier League qui ont façonné sa capacité et celle du club à connaître de nouveaux succès.
En surface, terminer cinquième en 2019-20 et 2020-21 représentait de belles réalisations, mais le fait que Leicester a raté le football de la Ligue des champions le dernier jour les deux fois alors qu’ils ont perdu 2-0 contre Manchester United puis 4-2 contre Tottenham signifiait amère déception.
La victoire de la FA Cup a à juste titre permis à la saison 2021 d’être peinte sous un jour glorieux – la première FA Cup du club n’était-elle pas mieux comme succès tangible que de terminer quatrième de la ligue?
Cependant, on pourrait également suggérer avec une certaine justification que la défaite contre les Spurs la semaine suivante a été le début de la fin pour Rodgers et Leicester City en tant qu’opérateurs dans les échelons supérieurs, une période qui a également vu ce magnifique titre contre toute attente gagner en 2015-16.
Ce furent des coups durs car Leicester a non seulement perdu le profil du football de la Ligue des champions, mais aussi les richesses qui l’accompagnaient. Les propriétaires et président du club, Aiyawatt Srivaddhanaprabha, ont ensuite tiré les cordons de la bourse pour s’assurer qu’ils ne tombaient pas sous le coup du fair-play financier. règles.
Leicester a atteint les demi-finales de la première Europa Conference League la saison dernière, mais ils se sont estompés au milieu des incohérences de la ligue, terminant huitième.
Le déclin s’est poursuivi cette saison, avec Rodgers incapable de réorganiser son équipe, l’influent gardien vainqueur du titre Kasper Schmeichel partant pour Nice et le temps a finalement rattrapé l’attaquant talismanique de 36 ans Jamie Vardy.
Il y avait des points d’interrogation sur le recrutement du club sous Rodgers, bien qu’ils aient subi un coup dur cet été lorsque l’un de ses plus grands succès – Wesley Fofana, signé de Saint-Etienne pour 36,5 millions d’euros en octobre 2020 – a déménagé à Chelsea pour un montant initial de 70 millions d’euros. le dernier jour de la fenêtre de transfert après avoir raté une grande partie de la saison précédente avec une jambe cassée.
L’équipe de Leicester avait clairement besoin d’un renouvellement important, mais elle n’a signé de joueur de champ que le dernier jour du mercato estival.
Harry Souttar, Victor Kristiansen et Tete ont coûté 30 millions d’euros en janvier, mais Rodgers n’a pas pu façonner une reprise cohérente et le graphique ne s’est dirigé que dans une direction ces derniers temps.
Il y avait aussi une conviction que Rodgers aurait dû tirer le meilleur parti d’une équipe toujours pleine de qualité sous la forme de joueurs tels que James Maddison, Youri Tielemans et Harvey Barnes. Il a également été incapable de résoudre des défauts défensifs de longue date qui ont vu des buts bon marché concédés de manière exaspérante.
Des victoires impressionnantes à Aston Villa et à domicile contre les Spurs, respectivement 4-2 et 4-1, laissaient présager une amélioration, mais ce n’étaient que de fausses aurores et la défaite au cinquième tour de la FA Cup à domicile contre l’équipe de championnat Blackburn Rovers a été préjudiciable pour Rodgers et Leicester.
Maintenant, avec 10 matches de championnat à disputer, il en a payé le prix et la hiérarchie du club doit décider de son prochain coup.
Ce sera un revers personnel désespéré pour Rodgers, qui a reconstruit sa réputation au Celtic après son limogeage par Liverpool en octobre 2015, obtenant le statut de héros avec la moitié de Glasgow avant de mettre en colère de nombreux fans en partant pour retourner en Premier League.
Pendant un certain temps, il a retrouvé son statut antérieur de manager recherché, lié à une variété d’emplois d’Arsenal aux Spurs et même – peu probable compte tenu de ses liens précédents avec Liverpool – Manchester United. Il a été présenté dans certains milieux comme ayant les références pour gérer au niveau international, l’Angleterre étant mentionnée.
Rodgers respirait la positivité même dans la défaite à Selhurst Park. Au lieu de cela, c’était la fin de son séjour à Leicester.
Le sympathique Rodgers sera certainement une attraction pour les clubs à l’avenir, y compris ceux de la Premier League, mais les postes haut de gamme seront hors de portée pour l’instant après la manière de sa fin à Leicester.
Rodgers, un hispanophone, a parlé dans le passé d’être ouvert au travail à l’étranger et il est facile de voir ses compétences incontestables en tant que coach évoluer dans cet environnement.
Il a également vu le contemporain Roberto Martinez, qui a traversé le parc Stanley à Everton lorsque Rodgers était à Liverpool et était l’un de ses prédécesseurs à Swansea City, décrocher des emplois internationaux avec la Belgique puis le Portugal.
Rodgers estimera à juste titre qu’il est au moins l’égal de l’Espagnol en termes de stature, de capacité et de succès.
Pour l’instant, cependant, Leicester City tentera d’assurer son avenir à court terme après avoir pris cette mesure d’urgence tandis que Rodgers fera le point et réfléchira à ses perspectives à long terme.
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