Acquise en première mi-temps, la victoire de l’Equipe de France a rassuré, à défaut d’emballer.
- Deschamps a voulu tester le mental de Jallet, Lacazette et Fekir en les faisant jouer à Geoffroy-Guichard. Ils ont répondu présent, sans se démonter.
- Loin de composer un onze pro-lyonnais, le sélectionneur a compensé avec la titularisation de Ruffier et le retour des ex-Verts (Payet, Guilavogui, Matuidi, Zouma et Tremoulinas)
- Y’a-t-il une vie sans Benzema ? Giroud, Griezmann et Lacaztte ont répondu « oui ».
- Le sélectionneur ne semble pas encore certain de sa charnière centrale mais il ne fait aucun doute que Varane y est indiscutable.
- La sélection de Tremoulinas représente une bonne claque pour Digne et Kurzawa qui ne vont donc pas se livrer un simple duel pour la succession de Patrice Evra.
- Dimitri Payet est un bon joueur mais sa propention à ne pas cadrer ses frappes limite son impact.
- Le Monégasque Kondogbia s’est fait pardonner auprès du Gunner Giroud en lui offrant un but après l’avoir éliminé en Ligue des Champions.
- Nabil Fekir affiche sa régularité : sifflé dans le Chaudron comme au Stade de France, mais surtout, son temps de jeu lui a suffi pour laisser espérer de beaux lendemains en Bleu grâce à sa technique et sa capacité de percussion.
- Dans son duel avec Sakho, Koscielny a failli montré que lui aussi peut marquer un but et des points mais il a doublement vendangé son occasion…
- Pas de bol pour Jallet qui n’avait pas eu trop de mal à faire oublier Sagna mais il est sorti sur blessure (luxation de l’épaule).
- L’adversité était moins élevée mais comme contre le Brésil, les Français ont nettement baissé de rythme en deuxième mi-temps. Deschamps a reconnu que les changements y ont leur part mais visiblement, il espérait mieux. Nous aussi.