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Coupe du monde 2022 : cinq tendances du Qatar : surprises, arrêts de jeu et pénalités
Lionel Messi, 35 ans, était l’un des 23 joueurs « vétérans » (âgés de 35 ans ou plus) pour un total combiné de 83 départs – un record de la Coupe du monde

Après 64 matchs et un record de 172 buts, l’Argentine a été couronnée championne du monde pour la troisième fois grâce à son spectaculaire victoire aux tirs au but contre la France.

Les analystes de données Gracenote de Nielsen ont examiné les tendances de la compétition 2022 après la conclusion de la première Coupe du monde qui se tiendra en hiver et au Moyen-Orient.

1. Le plus bouleversé depuis 64 ans

Le Qatar était un tournoi pour les outsiders avec 15 matches qui se sont soldés par une surprise.

Cela a commencé avec Victoire 2-1 de l’Arabie saoudite sur l’Argentine, futur vainqueur le troisième jour du tournoi – l’un des 12 chocs des phases de groupes, ce qui est un record pour la compétition.

Les éliminations par le Maroc de l’Espagne et du Portugal respectivement en huitièmes de finale et en quart de finale, et la victoire de la Croatie en quart de finale contre le Brésil, signifient que 24% des matchs se sont terminés dans ce que Gracenote de Nielsen classe comme une surprise.

C’est le pourcentage le plus élevé de chocs depuis la Suède de 1958 (26 %).

Selon la méthodologie Gracenote de Nielsen, un bouleversement se produit si « l’équipe gagnante avait moins de 33,3% de chances de gagner en 90 minutes en phase de groupes ou un maximum de 47% de chances d’éliminer ses adversaires en phase à élimination directe ».

Nombre de bouleversements An Pourcentage de matchs se terminant par un bouleversement
15 2022 24%
14 2002 22%
12 2010 19%
12 2018 19%
11 1990 17%
11 1994 17%
dix 1986 16%
9 1958 26%
8 1982 16%
8 2006 13%

2. Moins de tirs… plus de buts

Il n’y a eu « que » 1 458 tirs lors du tournoi de cette année, ce qui était le montant le plus bas depuis que Gracenote de Nielsen a commencé à enregistrer des données sur la statistique en 2002, contre un sommet de 1 661 en 2014.

En effet, le nombre moyen de tirs tirés lors d’un match au Qatar était de 22,8.

Mais cela n’a pas empêché les buts de pleuvoir, avec un record de 172 buts marqués – le plus haut depuis que le tournoi a été étendu à 32 équipes en 1998, avec 171 marqués à France 1998 et Brésil 2014.

Seuls les 2,71 buts par match de USA 1994 battent les 2,69 de Qatar 2022.

Il y avait 117 buteurs différents dans le tournoi – cinq de moins que la Coupe du monde disputée en Russie il y a quatre ans.

Plus de buts ont également été marqués depuis l’intérieur de la surface de réparation que n’importe laquelle des quatre compétitions précédentes au cours desquelles des données ont été recueillies sur la statistique.

92,9% des buts ont été marqués depuis l’intérieur de la surface de réparation, avec un record de 62,7% de tirs à l’intérieur de la surface.

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Le capitaine anglais Harry Kane a marqué un penalty et en a raté un autre contre la France en quart de finale

3. La Coupe du monde la plus « propre » de ce siècle et plus de temps d’arrêt

Les arbitres ont distribué 227 cartons jaunes – le plus depuis 2010, ce qui, selon Gracenote de Nielsen, est dû à un arbitrage plus strict, alors que seuls quatre cartons rouges ont été montrés – comme en Russie.

Mais le nombre de fautes a diminué pour le quatrième tournoi consécutif à son plus bas niveau de ce siècle à 1 599 – peut-être le reflet des arbitres encouragés à laisser le jeu couler.

Au total, 23 pénalités ont été infligées à une moyenne de 0,36 par match – dont trois en finale – mais c’était en fait en baisse par rapport à la Coupe du monde 2018 en Russie, la première avec la technologie Video Assistant Referee (VAR).

La le temps d’arrêt était un gros sujet de discussion plus tôt dans le tournoi et les matchs ont duré en moyenne 11 minutes supplémentaires – contre six minutes en 2018 – en raison des règles plus strictes de la Fifa sur la perte de temps.

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Les trois pénalités de la finale de la Coupe du monde ont contribué à un total de 23 dans le tournoi – sans compter les tirs au but

4. Jeunes canons

La compétition 2022 a vu le plus grand nombre d’adolescents partir que lors de toute autre Coupe du monde.

10 adolescents ont fait 20 départs, dont le milieu de terrain anglais de 19 ans Jude Bellingham, le milieu de terrain allemand de 19 ans Jamal Musiala et le milieu de terrain espagnol de 18 ans Gavi.

L’attaquant français Kylian Mbappe, aujourd’hui âgé de 23 ans, détient toujours le record du plus grand nombre de départs à l’adolescence avec six à son actif lors de l’édition 2018.

5. Les étoiles vieillissantes

Ce n’était pas seulement une année pour les jeunes joueurs car elle a également vu les joueurs les plus vétérans, des concurrents âgés de 35 ans et plus, débuter des matches de Coupe du monde.

Au total, 27 joueurs vétérans ont effectué 83 départs au tournoi 2022, 32 départs de plus que le précédent record établi lors de la Coupe du monde 2002.

Messi, 35 ans, et le Croate Luka Modric, 37 ans, ont fait le plus de départs de tous les vétérans du Qatar avec sept chacun.

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