L’homme d’affaires américain John TextorDono Da SAF Do Botafogoa généré des informations et des débats passionnés sur le football brésilien presque chaque semaine, ce qui ne doit pas être considéré à l’avance comme quelque chose de négatif.
Son arrivée a suscité l’attente que cela puisse effectivement se produire, car la présence d’un manager habitué à un environnement de gestion sportive plus professionnel et plus sérieux que celui du Brésil pourrait apporter des questions et des changements pratiques bénéfiques à notre football.
Malheureusement, ce n’est pas le genre de questionnement ou de débat que l’Amérique du Nord a suscité, et il est devenu inutile de citer des exemples de ses pratiques récentes. Sa position nous rappelle davantage celle des dirigeants folkloriques brésiliens des années 1980 que celle des dirigeants de clubs généralement réservés et diplomates (bien que interrogés) des années 1980. première ligue.
Mais pourquoi John Textor agit-il ainsi ? Ou mieux encore : pourquoi n’agit-il ainsi qu’au Brésil ?
Incité par cette position (à mon avis) surprenante de Textor, j’ai décidé d’écouter mes collègues qui suivent les première ligue c’est à Ligue 1 Reste à comprendre si, en Europe, l’image du leader se rapproche de cette version brésilienne presque caricaturale.
La réponse est négative. En Angleterre comme en France, Textor n’a pas adopté une position similaire à celle que nous avons vue au Brésil.
Et à ceux qui pourraient affirmer – à juste titre – que les maux de notre football sont plus nombreux et plus grands que ceux des Anglais et des Français, il y a au moins un exemple pour nous montrer que ce n’est pas le cas, puisque, là, Textor a déjà a été critiqué pour omission.
En Angleterre, même s’il est aujourd’hui le principal actionnaire du Palais de Cristal, la plupart des plaintes des fans visent encore généralement le président (et désormais actionnaire minoritaire) Steve Parish. Textor n’a donc pas attiré l’attention, et n’a fait la une des journaux que lorsqu’il a remis en question les règles du pays en matière de transfert de joueurs – le type d’implication plus administrative et moins émotionnelle que les plus optimistes (comme moi) attendaient de lui au Brésil.
Non Lyonil ne serait pas absurde de le qualifier de discret et profile bas, quelque chose d’inimaginable par rapport à ce que l’on sait du « brésilien » John Textor. Il est vrai que, peu après son arrivée, le club a été sanctionné pour manque de garanties financières, ce qui a peut-être intimidé ses débuts en France.
Pour autant, sa discrétion a même gêné une partie de la presse française lorsque, aux yeux de beaucoup, Textor n’a pas fait preuve du non-conformisme et de l’intensité nécessaires en réagissant avec apathie aux lapidation du bus de son équipedans un incident qui a grièvement blessé l’entraîneur de l’époque Fabio Grossoavant un match contre Olympique de Marseille.
Pourquoi n’est-ce qu’au Brésil que John Textor agit de manière aussi virulente et parfois irresponsable, avec de la bravade, des invasions de terrain et des accusations qui peuvent même avoir du fond, mais qui, comme le dit une note de Botafogo lui-même, devraient être formulées dans le bon forum et rigoureusement étudiés avant d’être soumis (comme ils l’ont déjà été, par Textor) au débat public ?
La logique selon laquelle l’environnement fait du leader semble être aujourd’hui la réponse la plus plausible.
Mais ce n’est pas une bonne justification. Car même si tel est le contexte du football brésilien, même s’il s’agit d’une pratique courante et tentante, John Textor lui-même devrait se demander : qu’est-ce que Botafogo y gagne ? Qu’est-ce que le football brésilien, dans lequel il investit, en retire ?
Ce sont des questions auxquelles il n’y a toujours pas de bonne réponse.
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Matchs Botafogo à venir :
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Red Bull Bragantino (F) – 13/03, 21h30 (heure de Brasilia) – CONMEBOL Libertadorescom transmission via ESPN Non Étoile+
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Sampaio Corrêa-RJ (C) – 17/03, 18h30 (heure de Brasilia) – Coupe Rio
Où regarder Red Bull Bragantino x Botafogo ?
Red Bull Bragantino x Botafogo auront diffusion en direct via ESPN Non Étoile+ ce mercredi (13), à 21h30 (heure de Brasilia).
