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Sir Jim Ratcliffe : le futur propriétaire visite Manchester United

Les propriétaires potentiels de Manchester United ont été informés qu’ils avaient jusqu’à 21h00 GMT mercredi pour soumettre une deuxième offre révisée pour le club alors que la saga des prises de contrôle s’accélère.

La rigueur de ce délai et la question de savoir si d’autres soumissionnaires émergent ne sont pas claires.

Mais BBC Sport a appris que les responsables de United avaient récemment rencontré huit investisseurs potentiels différents au cours d’une période de 10 jours de réunions de haut niveau, et la confiance est grande que plusieurs pourraient faire des offres formelles.

Cela pourrait signifier qu’un « soumissionnaire préféré » est déclaré par Raine – la banque d’investissement chargée de la vente – très prochainement, lui accordant alors l’exclusivité sur le processus de diligence raisonnable plus approfondi qui aurait lieu.

Cela signifie que les deux seules offres déclarées publiquement – ​​le banquier qatari Sheikh Jassim et le propriétaire d’Ineos Sir Jim Ratcliffe – n’auront eu que quelques jours pour examiner les données et les informations qu’ils ont découvertes la semaine dernière lors de visites à Old Trafford et au complexe d’entraînement Carrington du club.

Les deux parties auraient eu des réunions positives avec des responsables de United et toutes deux resteraient attachées à une prise de contrôle et devraient faire des offres améliorées et plus détaillées.

Mais bien que le montant que les deux ont offert jusqu’à présent n’ait pas été divulgué (les deux rapports étant de l’ordre de 4,5 milliards d’euros), ils sont clairement bien en deçà de la valorisation de 5 à 6 milliards d’euros que les propriétaires américains du club – les Glazers – ont établie. .

Ineos veut racheter l’actionnariat combiné de Glazer d’environ 69%, tandis que les Qataris visent 100% du club.

La prochaine question clé est de savoir s’ils – ou tout autre soumissionnaire potentiel – sont en mesure de soumettre une offre qui persuade les Glazers de vendre. Si ce n’est pas le cas, et avec la fortune de United qui s’est considérablement améliorée ces derniers mois sous la direction d’Erik ten Hag, les Américains pourraient bien décider de conserver le club et peut-être plutôt envisager de vendre une participation minoritaire au fonds spéculatif américain Elliott Investment Management.

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Fait intéressant, dans une interview récemment publiée avec le Wall St Journal qui a été réalisée avant la visite de la semaine dernière à Old Trafford, Ratcliffe a déclaré: « Ce que vous ne voulez pas faire, c’est payer des prix stupides pour des choses parce que vous le regrettez par la suite », un signal clair qu’il est déterminé à ne pas payer trop cher pour le club qu’il dit avoir soutenu en tant que garçon grandissant à Manchester.

Il a également déclaré que son intérêt pour le club serait « purement de gagner des choses », qualifiant le club « d’atout communautaire », et non financier.

Ratcliffe et ses conseillers espèrent que ces sentiments, et sa présence en personne vendredi lors de sa visite à United où il a rencontré Ten Hag, persuaderont les fans de son intention d’être une présence visible et engagée qui a à cœur les intérêts du club. Ratcliffe était également accompagné de son équipe d ‘«experts» sportifs, dont le directeur des sports d’Ineos – l’ancien chef du cyclisme de Team Sky – Sir Dave Brailsford.

Mais alors que le processus atteint un stade critique, l’examen minutieux de ces deux propriétaires potentiels s’intensifie également. Le groupe de campagne écologiste Greenpeace a qualifié la guerre d’enchères de « sale derby de ‘sportswashing’ entre entités liées aux combustibles fossiles ». Il souligne le fait qu’Ineos est un important producteur de plastique et soutient la fracturation hydraulique, et que l’offre qatarie a été en partie financée par le pétrole et le gaz dans l’une des plus grandes économies mondiales de combustibles fossiles.

Les deux soumissionnaires nient les suggestions de « sportswashing », soulignant qu’une profonde affection pour le club se cache derrière leurs tentatives de rachat. Les Qataris ont également tenté de souligner que leur candidature ne sera pas endettée et émane d’un individu, distinct du gouvernement. Mais les critiques disent également qu’en tant que membre de la famille dirigeante du pays et fils de l’ancien Premier ministre, la candidature de Sheikh Jassim est en fait une tentative de prise de pouvoir par l’État. Le risque, disent-ils, est que United soit ensuite utilisé pour aider à détourner l’attention du bilan du pays en matière de droits de l’homme et des lois discriminatoires, entraînées dans la géopolitique et la politique étrangère.

Les deux candidatures doivent également surmonter les inquiétudes concernant les liens avec d’autres clubs de football européens, Qatar Sports Investments (QSI) étant propriétaire du club français Paris St Germain, et Ineos possédant déjà Nice et Lausanne.

Cependant, de nombreux fans de United voudront simplement voir la fin du règne extrêmement controversé de 18 ans de Glazer.