C’est bien connu, celui qui préside aux destinées de la Maison Blanche est l’homme le plus puissant du monde. C’est encore plus vrai quand le taulier en question vient de se voir décerner le titre de « Meilleur entraîneur du monde » après avoir doublé Calcio et Ligue des champions sans coup férir.
Habillé classe mais bien peu fair-play, Portugais mais imberbe, José Mourinho s’est sans doute forgé son palmarès de premier ordre du fait même qu’il n’est pas donné à tout le monde de comprendre ses cheminements.
Qui avait compris qu’il suffisait de serrer l’Etoo à droite pour museler le Bayern et qu’un Milito en état de grâce suffirait bien ? Qui aurait parié que confier les clés de la maison interiste à un type doté d’un prénom aussi ridicule que Wesley ne les mènerait pas droit dans le mur ?
Alors d’accord, quand on a affaire à un visionnaire, on se garde de tirer des conclusions hâtives.
Après tout, la bande à Manolo s’est mise à tout gagner quand Aragones, l’entraîneur de l’époque, a fait son Domenech (la version winner) en se passant du meilleur buteur de tous les temps en LDC pour introniser Torres. Et Tigrou Del Bosque (tiger Woods, en version US) n’a pas eu à se plaindre de suivre le mouvement puisque lui, a fait son Jacquet.
Alors d’accord, vendre Raul, un autre prénom vraiment pourri, histoire de faire place nette aux Higuain et Benzema ne paraissait pas dénué de bon sens.
Mais merde, remplacer un type qui, dans un championnat aux hivers plus rudes que les plus rudes Ibères, claque encore une moyenne d’un but tous les deux matches par un type qui n’a fait trembler les filets qu’une seule fois en huit apparitions cette saison…
Maintenant que Maazou est tricard du côté du Haillan, ce serait peut-être valable de le refiler au Barca, non ?
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