Depuis quelques années déjà, le championnat de France de football s’autoproclame Ligue 1 plutôt que Première Division, il n’est donc plus possible de la confondre avec la Premier League anglaise. Qui plus est, cette petite Ligue 1 manque cruellement de noms ronflants, et laisse place à des banals intitulés. Les stars internationales du ballon rond semblent bouder l’hexagone, et les meilleurs préfèrent souvent le quitter. Retour sur les quelques raisons apparentes…
Pour commencer, interrogeons nous sur ce qu’est véritablement une star.
C’est simple, une star n’a pas forcément un palmarès bien garni, il peut simplement s’agir d’un type qui porte un nom exotique, rappelant par la même un goût piquant aux lèvres des supporters lorsque ceux-ci le chantent. En tout les cas, il faut que la star brille durablement dans sa sélection nationale. De nos joueurs phares en Ligue 1, seul Yann M’Vila devient un pilier de son équipe nationale. Pour corroborer mes propos, un seul joueur actuel peut s’adjuger du qualificatif de demi star, le petit meneur de jeu Montbéliardais Martin qui tente, tant bien que mal, de se faire un nom en se faisant prénommer par ce charmant sobriquet funky et Nord-Américain : Marvin. Souvenons nous de la passion qu’animait ses parents envers le cinéma et notamment la fameuse série « Maman, j’ai raté l’avion ».
C’est un secret pour personne, notre cher championnat français perd des points face à ses concurrents directs. Des points UEFA notamment, qui déterminent le nombre de clubs qualifiés en Coupes d’Europe. Son principal adversaire : Le Portugal qui nous est passé devant grâce à la longueur de ses poils au formidable parcours de ses clubs en Europa League. Fort heureusement, ce léger retard pris l’année passée sera comblé cette année grâce aux miraculeuses qualifications des Olympiques français combinées à l’élimination du FC Porto de la prestigieuse (et rentable) Ligue des Champions.
Charme et attractivité zéro ?
Peut-on dire que la météo locale est une banalité lorsqu’il s’agit de parapher un contrat de 3 ans pour un club. Pas sûr. Vous, par exemple, à salaire équivalent, préférez-vous travailler pour une PME située sur la côte sud espagnole ou dans une autre PME située dans la banlieue de Caen ? C’est pourquoi beaucoup de joueurs font de l’Espagne un Eldorado du football. Et sincèrement, la France n’a pas les moyens météorologiques pour contrer cet engouement ! Je ne crois franchement pas en l’attractivité de Valenciennes sur le sujet. En revanche, les clubs corses devraient davantage miser là-dessus.
Second aspect, les sous ! A l’approche du fair-play financier, (j’en profite pour placer un gros big up à l’ami Platosh sans qui nous n’aurions pu avoir de huitièmes de finales de C1 de prestige avec l’APOEL, le FC Bâle et j’en passe…) l’eternel prétexte des clubs français ne pourra plus faire face. Au contraire, cela devrait nous doter d’un nouvel argument pour convaincre les plus grands footballeurs : nous pourrons les payer contrairement aux hispaniques endettés.
Finalement, pour être franc, je ne crois pas que la pauvre attractivité du championnat français s’améliore avec les années. Il y aura bien les Qataris du PSG qui pourront s’offrir du lourd, mais pour combien de temps ? Car il faudrait demander aux actuelles stars de Ligue 1, Javier Pastore, et Lucho s’ils apprécient d’être victimes de braquages réguliers, leurs demander également si cela n’incite pas à « changer d’air, changer d’atmosphère, voire à se foutre en l’air » comme disait le chevelu Doc Gynéco.
Pour terminer, petit mots croisés des stars du championnat de France de football
(actuel ou non)